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Visite COI à Madagascar : Arvin Boolell nie qu’il y ait tension ou d’attentat à la bombe

11 avril 2011, 00:00

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Visite COI à Madagascar : Arvin Boolell nie qu’il y ait tension ou d’attentat à la bombe

Le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell nie que sa visite à Madagascar durant le week-end ait provoqué des tensions, voire un attentat à la bombe. Les articles de presse sur des incidents qui se seraient produits durant la visite de la délégation de la Commission de l’Océan Indien ne sont pas fondés, soutient le ministre.

Arvin Boolell est furieux. Rentré de Madagascar, hier, le ministre dit l’être «avec raison». En effet, selon  la presse malgache et repris ici par les radios privées, selon lesquels, sa visite à Madagascar aurait été sujette à de «vives tensions», voire même à un attentat à la bombe à l’ambassade de Maurice à Tana, la capitale malgache.

Le chef de la diplomatie mauricienne était à la tête de la délégation de la Commission de l’Océan Indien (COI), en vue d’aider la Grande île à sortir de sa crise politique qui date de 2009 et à soutenir le peuple malgache dans l’organisation d’élections libres. Sa mission visait également à soutenir le processus de sortie de crise enclenché par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), en plaidant la cause de la feuille de route du politicien mozambicain Leonardo Simao.

«Ne créez pas de polémique, sans qu’il n’y ait de polémique. A aucun moment, lors de ma visite à Madagascar, il n’y a eu de protestations ou encore d’attentat à la bombe. Pourquoi vous fiez-vous à des informations inexactes pour faire du sensationnalisme ?» fustige le chef de la diplomatie mauricienne, qui dit pourtant avoir un profond respect pour le métier de journaliste.

Toutefois, Arvin Boolell préfère évoquer les retombées de sa mission à la tête de la COI, parlant même de «grand succès et de l’accomplissement d’un travail impeccable».

Dans son édition d’aujourd’hui, l’Express de Madagascar revient sur les points forts de la délégation de la COI dans la Grande île. Notamment, la déclaration d’Arvin Boolell en sa qualité de président du conseil des ministres de la COI, qui affirmé pour commencer que «la feuille de route est incontournable dans le processus de sortie de crise», ou encore que «la classe politique n’a pas le droit de tenir en otage le peuple malgache». Avant d’ajouter «qu’il faut donner à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) les moyens nécessaires pour que le peuple malgache puisse exercer son droit de citoyen d’aller aux urnes».

Avant son retour vers Maurice, le ministre des Affaires étrangères a aussi déclaré qu’ils avaient aussi constaté que la refonte était bien enclenchée et promet que la CENI fera un appel à la communauté internationale pour que «les moyens financiers, techniques, ainsi que des moyens en terme de compétence soient débloqués».

Par ailleurs, une journaliste politique, toujours du côté de l’Express de Madagascar confirme qu’aucun incident n’a été noté durant la visite de la délégation de la COI.