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Violences au Trocadéro : Onze nouvelles arrestations

11 juin 2013, 14:18

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Violences au Trocadéro : Onze nouvelles arrestations

Onze personnes soupçonnées d'avoir participé aux violences lors du sacre du Paris SG au Trocadéro le 13 mai, ont été interpellées ce mardi 11 juin en Ile-de-France, une semaine après l'arrestation de neuf supporteurs ultras", a-t-on appris de source proche de l'enquête.

 

Selon les premiers éléments de l'enquête, ces personnes, qui ne sont pas des ultras du club parisien, sont soupçonnées d'avoir commis de multiples dégradations, jeté des projectiles sur les forces de l'ordre ou bien brisé des vitrines de commerces, selon cette source.

 

« On a là plutôt affaire à des profils de jeunes issus des banlieues parisiennes, et qui étaient manifestement venus à Paris pour casser des magasins, mais qui ne sont pas des supporteurs ultras »,a expliqué un enquêteur du service de l'investigation transversale (SIT) de la préfecture de police de Paris, chargé de cette enquête. Une vingtaine de policiers du SIT sont affectés à temps plein à l'enquête.

 

Âgés de 16 à 31 ans - il y a deux mineurs parmi les interpellés - ils ont tous été placés en garde à vue, selon cette source.

 

Ces nouvelles arrestations interviennent près d'un mois après la remise du trophée de champion de France au Paris SG sur l'esplanade du Trocadéro qui avait tourné à l'émeute.

 

Le 13 mai, malgré 800 policiers mobilisés, la fête souhaitée par les nouveaux propriétaires qataris du club parisien, avec la Tour Eiffel en toile de fond, avait laissé place à des scènes de violences et de pillages dans l'un des quartiers les plus touristiques de la capitale, avec 32 blessés et une quarantaine de personnes interpellées.

 

Le préfet de police de Paris Bernard Boucault avait cristallisé les critiques de la droite, qui avait réclamé son départ à la suite de ces violences.

 

Neuf supporteurs ultras ont été arrêtés le 4 juin lors du premier coup de filet lié à l'enquête. Ils ont tous été déférés après leur garde à vue et jugés en comparution immédiate. Quatre d'entre eux ont été relaxés, trois peines de 4 mois de prison ferme et deux de 6 et 8 mois avec mandat de dépôt ont également été prononcées. Le parquet de Paris a fait appel des relaxes.