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Viol allégué à l’ISKCON: «Mon mari et la plaignante étaient amoureux»

15 mars 2014, 17:54

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 Viol allégué à l’ISKCON: «Mon mari et la plaignante étaient amoureux»

«La vérité finira par triompher», a assuré hier, vendredi 14 mars, Karunika Haulkory, l’épouse d’Hemantgeer Gosai Haulkhory. Ce membre exécutif de l’International Society for Krishna Conscientiousness (ISKCON) est accusé de viol et de séquestration.

 

La plainte a été déposée par Dishika (prénom modifié), une dévote du temple situé à Phoenix. Selon ses dires, les faits se seraient produits en 1999.

 

Arrêté mardi par la police de Sodnac, l’homme a été interrogé hier en présence de son homme de loi, Me Joy Beeharry. La police a objecté à sa remise en liberté. Il comparaîtra en cour de Rose-Hill jeudi prochain.

 

Relation extraconjugale

 

Selon son épouse, l’affaire est connue de tous les dévots du temple,y compris par le petit ami de la plaignante. «Both are cheating their partners. J’ai des doutes sur ce qu’elle essaie de manigancer. Personnellement, je trouve qu’il n’y a absolument aucune raison pour que les médias en parlent. La vérité finira par triompher. Je ne veux rien dire de plus», lance Karunika Haulkory.

 

Selon ses dires, son époux et Dishika auraient entretenu une relation extraconjugale en 1999. Mais, «comme l’ISKCON est à très cheval sur certains principes et ne tolère pas ce type de relations, mon époux a soumis sa démission quand l’affaire a éclaté». Ce qui aurait permis à ce dernier de prendre du recul. Karunika Haulkory souligne avoir pardonné son mari pour cet écart.

 

Hier matin, la plaignante a participé à une reconstitution des faits. Accompagnée de membres de la force policière, elle a indiqué les endroits où elle aurait subi les assauts de son présumé violeur. L’épouse du suspect étant absente, ils n’ont toutefois pu se rendre à son domicile, où elle affirme avoir été séquestrée durant trois jours.