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Vacoas: une bande de jeunes démolit une maison au lendemain du Nouvel an

4 janvier 2013, 00:00

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Vacoas: une bande de jeunes démolit une maison au lendemain du Nouvel an

Un Nouvel an qui débute mal pour ce couple résidant à Vacoas. Un groupe de jeunes a pénétré la demeure sise à Govinden Lane pour tout saccager. En cause: une fête trop sonore.

Ils ont entendu des pierres s’abattre contre leur maison. Norbert et son épouse ont ensuite vu une bande de jeunes hommes pénétrer dans leur demeure, sise à Govinden Lane, Vacoas. Et là, pendant que certains agressaient le propriétaire à coups de casque, d’autres saccageaient les meubles, la vaisselle, le téléviseur et renversaient les armoires et les placards.

Après cet incident qui s’est produit vers une heure du matin, le mercredi 2 janvier, Norbert a été transporté à l’hôpital. Il avait des blessures au corps et à la tête ainsi que des ecchymoses sur le visage.

Toutefois, il a pu regagner sa demeure dans l’après- midi. Il a fait une déposition à la police de Vacoas. A hier après- midi, il n’y avait pas eu d’arrestation. Un des présumés agresseurs, blessé durant l’attaque, a aussi été conduit à l’hôpital.

En fait, Norbert connaîtrait ses agresseurs. Il s’agirait des amis de son neveu, qui habite à côté de chez lui. Le neveu aurait invité ses camarades à son domicile pour fêter le Nouvel an. Selon l’épouse de la victime, ce serait une simple requête qui aurait incité ces jeunes à se déchaîner contre eux. Norbert leur aurait demandé de baisser le volume de la musique. L’oncle leur aurait expliqué qu’il était tard et qu’une personne âgée ainsi qu’un enfant malade dormaient dans la maison.

Lui- même se reposait après une petite fête. « Ver 1er dimatin zot ti ankor pe zwe lamizik for ek lorla mo tifi wit an ti pe dormi » , indique son épouse.

Mais, les jeunes hommes auraient augmenté le volume de la musique. Norbert les a rappelés à l’ordre une deuxième fois. Il a menacé de porter plainte à la police, afi• de les calmer, mais cela a été comme jeter de l’huile sur le feu. « Kan mo misye fi nn dir zot li pou telefonn la polis, zot fi nn dir li ki si li fer sa, nou lakaz pou vinn an poud » , soutient l’épouse.

Selon elle, ils auraient continué de plus belle avec leur musique et leurs menaces. Norbert serait sorti une troisième fois, pour leur faire entendre raison.

Mais, quand il a regagné son lit, des pierres auraient commencé à s’abattre contre sa maison. « Zot fi nn anvoy ros ek blok lor lakaz, kraz tou nou vit. Zot fi nn rant dan lakaz ek fi nn bat mo misye » , pleure la femme de Norbert. Leur forfait accompli, les malfrats ont enfourché leurs motocyclettes et ont pris la fuite.