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UoM Trust s’engage dans une bataille juridique contre la Tertiary Education Commission.

26 novembre 2012, 00:00

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UoM Trust s’engage dans une bataille juridique contre la Tertiary Education Commission.

La bagarre s’intensifie entre l’Université de Maurice (UoM) Trust, la «Tertiary Education Commission» (TEC) et le ministère de l’Enseignement supérieur. Et, depuis une semaine environ, elle a pris une tournure juridique avec une demande d’injonction déposée en Cour suprême.

Alors que les autorités peinent à trouver une solution en ce qu’il s’agit de l’avenir de cette filiale de l’Université de Maurice, son conseil d’administration a décidé de s’en remettre à la Cour suprême, par le biais d’une injonction.

Cette manoeuvre a pour but d’inciter la TEC à accréditer les cours d’une centaine d’étudiants en première année. Car, depuis que le ministre de l’Enseignement supérieur a remis en cause la légalité de l’UoM Trust , ces derniers sont dans le flou le plus total.

«Cette situation ne peut plus durer. Ces étudiants ont déjà payé pour ces cours», avance un membre du conseil d’administration de l’UoM Trust. «Il est grand temps que les autorités concernées se prononcent sur toute cette affaire, renchérit une source proche du dossier. Etant donné qu’elles continuent à faire la sourde oreille, ce sera donc à la justice de faire la lumière sur toute cette controverse qui cause du tort à nos étudiants

C’est avec l’avènement du Statutory Body Act de 2009, qui stipule qu’un organisme gouvernemental n’a pas le droit d’avoir une filiale, que certains ont commencé à s’interroger sur la légalité de l’UoM Trust. Pour les faire taire, cette dernière s’appuie sur l’UoM Act de 1971, qui autorise l’UoM à coexister avec une filiale… La question est de savoir laquelle des deux lois est la plus «valable». En attendant le président du conseil d’administration de l’UoM Trust, Tim Taylor, s’interroge sur les motivations de la TEC. «Si les autorités considèrent que l’UoM Trust est illégale en 2012, pourquoi la TEC n’a- t-elle éprouvé aucune difficulté à accréditer nos cours en 2011, ainsi que les années précédentes ? En outre, ce qui nous étonne le plus, c’est que le ministre de tutelle, Rajesh Jeetah, peut, à travers une simple signature, mettre fin à toute cette polémique… »


 

Thierry LAURENT