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UoM Trust : les autorités expriment leur volonté à trouver une solution

10 novembre 2012, 00:00

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UoM Trust : les autorités expriment leur volonté à trouver une solution

Il y aurait, semble-t-il, une volonté des autorités à trouver une solution concernant la légalité de l’UoM Trust. C’est ce qui en découle d’une rencontre, qui a eu lieu en début de cette semaine, entre le « visitor » qui a été nommé par le Premier ministre pour enquêter sur les polémiques de l’Université de Maurice.

« Rencontre positive ». C’est en ces termes que les membres du conseil d’administration de l’UoM Trust décrivent la rencontre qui a eu lieu entre Dev Manraj, nommé « visitor » par le Premier ministre, Navin Ramgoolam et Tim Taylor, président du conseil d’administration de la filiale de l’UoM Trust. Dev Manraj a été mandaté pour enquêter sur les séries de controverses qui perturbent l’Université de Maurice (UoM) à plusieurs niveaux depuis le début de l’année.

C’est le mardi 5 novembre qu’a eu lieu ce tête à tête. Il nous revient que Tim Taylor a fait part de l’intérêt du trust à continuer sa collaboration avec l’UoM. D’ailleurs, il précise que cet organisme n’a jamais eu l’intention d’œuvrer pour une compétition malsaine.

De plus, suite à cette rencontre, les autorités auraient exprimé leur volonté de trouver une solution autour de la légalité de l’UoM Trust afin qu’elle puisse continuer à opérer. Pour ce faire, ils devront solliciter un avis légal sur la question.
Il faut cependant souligner que c’est le Premier ministre qui aura le dernier mot sur toute cette affaire. Il se prononcera sur la question après que le rapport de Dev Manraj lui soit soumis.

Il est bon de savoir que c’est l’avenir de quelques 300 étudiants qui est menacé avec un éventuel démantèlement du trust. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah, avait remis en doute la légalité de cette institution. C’est avec l’avènement du Statutory Body Act en 2009 que la légalité de l’UoM Trust a commencé à soulever certaines interrogations. Du côté de la direction du Trust, l’on semble s’appuyer sur l’UoM Act de 1971 qui autorise l’UoM à coexister avec une filiale. La question est de savoir quelle loi est plus valable.