Publicité

Université de Maurice : Les « part-timers » réclament le droit au transport gratuit

14 octobre 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Université de Maurice : Les « part-timers » réclament le droit au transport gratuit

Les étudiants à temps partiels du campus de Réduit veulent voyager gratis. Ils déplorent le double traitement de la NTA.

Ils veulent être traités sur le même pied d’égalité que leurs camarades de faculté. Les étudiants à temps partiels de l’Université de Maurice réclament le droit au transport graduit. L’Union des étudiants vient de réitérer cette demande à la National Transport Authority (NTA)  pour que ces jeunes obtiennent la fameuse carte qui leur permettra de voyager gratis.
A l’approche des élections pour la composition du board de l’Union des étudiants, cette requête est revenue sur le tapis.

D’autant que la demande a été faite à plusieurs reprises par le principal syndicat des étudiants auprès de la NTA.
«Ils nous ont donné une réponse défavorable, sous prétexte que, selon la loi, seuls les étudiants à plein temps ont droit au transport gratuit. Mais nous avons réitéré la demande parce que ce n’est pas évident pour ceux qui ne travaillent pas, de débourser de l’argent pour le transport», soutient Pravesh Ramphul, président de l’Union des étudiants.

Elodie Ducasse est l’une des étudiantes qui se trouve dans cette situation. «Je ne crois pas aller jusqu’à la licence, faute de moyens. J’ai travaillé durant un an pour financer ma première année de cours. Mais maintenant je n’arrive pas à trouver un emploi suffisament flexible qui me permettrait de travailler et d’étudier en même temps», explique cette étudiante en communication.

La jeune fille ajoute que c’est parce que le cours de communication n’est pas à plein temps qu’elle se retrouve dans cette situation. «Si ces cours étaient à plein temps, cela m’aurait coûté dans les Rs 13 000 par an», affirme l’étudiante.
Le gouvernement ne subventionnant uniquement que les étudiants à plein temps, Elodie se retrouve dans la catégorie de ceux qui doivent mettre la main à la poche. L’Union des étudiants continue cependant à militer dans l’espoir que les autorités concernées revoient le règlement en ce qu’il s’agit des étudiants à temps partiel.