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Une plateforme contre la privatisation des services publics lancée par Jack Bizlall
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Une plateforme contre la privatisation des services publics lancée par Jack Bizlall
Les dirigeants syndicaux de plusieurs corps para-étatique se regroupent face à la privatisation de leur secteur. Jack Bizlall les a réunis au sein d’une plateforme qui va veiller au bon fonctionnement de ces services.
Face à la menace de privatisation des corps para-étatiques, les syndicats font bloc. Les syndicats de la Central Waters Authority (CWA), du Central Electricity Board (CEB), de la Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL) et d’Air Mauritius se sont réunis au sein d’une plateforme pour lutter contre la privatisation de plusieurs secteurs du pays.
Jack Bizlall, l’un des porte-parole, a souligné qu’au rang de leurs objectifs figure la nécessité de faire pression sur l’Etat pour « empêcher que soient bradés les corps para-étatiques à la solde des nominés politiques ou de partenaires stratégiques ». La plateforme se lancera également dans une campagne pour promouvoir un nouveau système pour la gestion des fonds publics.
Jack Bizlall a lancé cette plateforme lors d’une conférence de presse au siège de la FTU, Port-Louis, ce jeudi 5 avril. Le syndicaliste souligne qu’il faut protéger les ressources financières et œuvrer pour un changement draconien dans la gestion de ces compagnies. « Nous comptons mener une campagne contre les manquements à tous les niveaux », souligne ce dernier.
Pour assainir la situation au sein de ces compagnies de l’Etat, Jack Bizlall préconise un changement drastique à la tête de ces institutions public. « Nous devons combattre l’ingérence politique. Il faut débarrasser les corps para-étatiques de leurs nominés politiques. Il y a des personnes qui ne sont performantes à leurs postes. J’espère que Navin Ramgoolam, lors de son discours programme, annoncera des mesures en ce sens pour placer des personnes compétentes à la tête de ces compagnies », a-t-il dit.
Cette plateforme veut être un intermédiaire avec le public. Les responsables syndicales au sein de ces compagnies de l’Etat vont promouvoir un dialogue entre le public et les responsables de ces institutions. « Nous critiquons les personnes à la tête de ces institutions publiques, mais c’est le système qui est fautif », concède Jack Bizlall.
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