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Une ministre britannique reconnaît que des manifestants ont atteint Charles et Camilla

13 décembre 2010, 00:00

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Un membre du gouvernement anglais a déclaré à la télévision que des étudiants qui manifestaient à Londres avaient eu des heurts avec le couple  princier Charles et Camilla.

La ministre britannique de l''''Intérieur Theresa May a confirmé le dimanche 12 décembre que des protestataires avaient réussi à toucher l''épouse du prince Charles Camilla le jeudi précédent lors d''une attaque contre la Rolls du couple princier en marge des manifestations étudiantes à Londres. L''incident a entraîné un réexamen du dispositif de sécurité entourant la famille royal.

Interrogée sur Sky News, Theresa May a reconnu qu''il y avait eu "un contact", sans confirmer toutefois les informations de la presse selon laquelle la duchesse de Cournouailles a été touchée avec un bâton passé par la fenêtre de la voiture.


Le bureau du prince Charles, héritier de la couronne d''Angleterre, n''a pas non plus voulu faire de commentaire, se bornant à souligner que le couple n''avait pas eu besoin d''aide médicale après l''incident.


La Rolls du couple princier s''était retrouvée jeudi sur la route des étudiants qui manifestaient contre la hausse des droits d''inscription. Des protestataires avaient frappé le véhicule avec des bâtons, des bouteilles ou à coups de poings et scandé "qu''on leur coupe la tête" avant que la voiture ne réussisse à se frayer un chemin dans la foule.


L''une des victimes de la révision de la sécurité princière risque d''être leur limousine, une Rolls-Royce Phantom VI, reçue en cadeau par la reine Elizabeth II pour son jubilée d''argent en 1977 et qui n''est équipée ni de vitres blindées ni d''autres systèmes de protection moderne. "L''une des questions qui pourraient très bien être examinée est celle du moyen de transport approprié utilisé par le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles", a reconnu Mme May.


La police a ouvert une enquête criminelle majeure à la suite des manifestations, marquée par des accrochages entre les étudiants et les forces anti-émeutes. Des vitres ont été brisées et des édifices publics recouverts de graffitis.