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Une centaine de pompiers supplémentaires réclamée pour le bon fonctionnement du service

22 janvier 2011, 00:00

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Une centaine de pompiers supplémentaires réclamée pour le bon fonctionnement du service

La Fire Fighters Union réclame le recrutement de 115 nouveaux pompiers pour pouvoir les postes vacants. Ce syndicat lance un appel pressant aux autorités, affirmant  que ce service essentiel ne fonctionne qu’à 80% de ses capacités.

La Fire Fighters Union, syndicat créé en 2009, dénonce le manque aigu de personnel. Le dernier recrutement a eu lieu en 2006. Actuellement, il faudrait embaucher quelque 115 personnes : des pompiers, des station officers et sub officers. La Fire Fighters Union affirme avoir fait des demandes aux autorités, à maintes reprises, pour qu’un exercice de recrutement soit effectué. Mais rien, selon eux, n’a été fait jusqu’ici.

«Il y a des postes vacants pour environ 115 pompiers, ce qui signifie que notre working capacity n’est qu’à 80%. C’est difficile de travailler convenablement avec un manque de personnel de cette ampleur. Si les postes vacants ne sont pas remplis, vous imaginez bien que nous ne pouvons même pas constituer une réserve», déclare Farhad Moideen, président de la Fire Fighters Union. Ce syndicat a tenu une conférence de presse, ce vendredi 21 janvier, au siège de la Fédération des Syndicats du Service Civil, à Jade Court, Port-Louis.

«En 2000, nous recevions 5 373 appels à l’aide mais en 2010, nous en avons reçu 10 175. Alors que le nombre de fois où nous sommes sollicités a doublé, notre personnel a diminué», ajoute Farhad Moideen.

Selon la Fire Fighters Union, neuf senior staff officers devraient être nommés selon les  recommandations du rapport du Public Research Bureau de 2008. Les officiers qui attendent toujours cette promotion seraient «découragés et frustrés», d’autres l’attendent impatiemment avant de partir à la retraite, toujours selon le syndicat. 

Le syndicat des pompiers fait également ressortir que le manque de personnel implique que les officiers ne peuvent prendre de congés. Il avance qu’une récente circulaire émanant du Chief Fire Officer a réduit le nombre de jours de repos accordés à ceux qui ont travaillé un jour férié. La Fire Fighters Union dit avoir déjà écrit au Chief Fire Officer pour lui communiquer son désaccord concernant cette décision. Elle compte aussi lui écrire pour demander que les officiers qui ont accumulé des heures supplémentaires l’an dernier, aient droit à la totalité de la rémunération qui leur est due pour ce temps additionnel passé au travail.

La Fire Fighters Union évoque d’autres problèmes, notamment l’insuffisance de l’allocation octroyée aux officiers qui assurent la Bank of Fire Fighters. Ce groupe de pompiers est en stand-by, par exemple, en cas de feu, lors de spectacles de feux d’artifice organisés par des établissements hôteliers pour le Nouvel An. A en croire le syndicat, de nombreux pompiers ne sont plus volontaires pour faire partie de cette équipe,  car l’allocation de Rs 360 ne les motivent pas.

Le syndicat des pompiers lance aussi un appel aux autorités pour que les équipements soient renouvelés ou modernisés, afin que les services fonctionnent efficacement. La Fire Fighters Union fait référence aux radios et autres instruments de communication ainsi qu’à la flotte de véhicules des pompiers. «La plupart des camions des pompiers sont dépassés. Ils datent de 10 à 15 ans», indique le président de ce syndicat. Les pompiers auraient besoin aussi de véhicules appropriés en cas de feu dans les champs de canne ou dans les forêts, a conclu le président du syndicat.