Un reportage de France Ô dresse un tableau sombre de l’île Maurice

4 novembre 2013

4 novembre 2013, 16:46

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La Rédaction

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Un reportage de France Ô dresse un tableau sombre de l’île Maurice

Ils sont allés dans les quartiers les plus défavorisés de l’île Maurice pour réaliser leur reportage. Après le reportage polémique de l’équipe d’enquête exclusive sur Maurice, voilà que France Ô s’y met également. La chaîne française a diffusé mercredi 30 octobre une émission sur l’île. Ce qu’elle voulait démontrer : «l’envers du paradis», soit les conséquences du tourisme de masse sur le pays.

«L’envers du paradis : Maurice. Les conséquences du tourisme de masse.» C’est le titre de l’émission réalisée par le journaliste Thomas Delorme qui a été diffusé mercredi soir 30 octobre. Après l’émission d’enquête exclusive de M6 qui avait fait polémique, voilà cette fois la chaîne France Ô qui s’y met. Ce que l’équipe a tenté de faire : montrer les facettes les moins reluisantes qui gangrènent la société mauricienne.

Trafic de drogue, prostitution et pauvreté, tourisme sexuel… Ce reportage brosse ainsi un tableau sombre de l’île. Reportage qui, précise l’équipe, a été réalisé, sans l’aval des autorités mauriciennes.

Evoquant le seuil de la pauvreté, la chaîne française a interrogé notamment un skippeur qui se dit chanceux de faire partie de ceux qui ont un travail décent à Maurice. «Ici ça se passe comme ça. Si tu ne travailles pas tu vas aller voler et si tu ne sais pas voler tu vas mourir de faim», rapporte-t-il. Pour étayer cet argument, l’équipe donne aussi la parole, par exemple à un marchand de plage qui soutient que l’argent qu’il gagne suffit à peine pour nourrir sa famille, soit entre environ Rs 1 500 et Rs 2 000 par jour.

Encore plus important : le reportage évoque également le tourisme sexuel qui aurait pris de l’ampleur dans le pays. Notamment avec les salons de massage qui «sont devenus les nouveaux lieux de la prostitution». France Ô cite, à ce titre, le très célèbre magazine Slate qui cite Maurice parmi les 10 destinations préférées des adeptes du tourisme sexuel en Afrique.