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Un millier de Mauriciens travaillent actuellement sur les bateaux de croisière

15 décembre 2011, 00:00

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Un millier de Mauriciens travaillent actuellement sur les bateaux de croisière

Ils sont de plus en plus de Mauriciens à s’orienter vers les bateaux de croisière, soutient le ministre du Tourisme, Michael Sik Yuen le mercredi 14 décembre lors du lancement d’un programme de formation pour 113 jeunes. Le ministre estime le nombre de Mauriciens qui travaillent sur les paquebots à 1 000.

Le ministre du Tourisme se dit satisfait de l’engouement que suscitent les bateaux de croisière auprès des Mauriciens. Michael Sik Yuen qui intervenait lors du lancement d’un programme de formation dispensé par l’Ecole hôtelière Sir-Gaëtan-Duval à Ebène, ce mercredi 14 décembre. Il a aussi indiqué qu’il y a actuellement 1 000 Mauriciens qui sont employés sur des bateaux de croisière.

Le ministre du Tourisme estime que l’expérience qui sera accumulée par les Mauriciens sera d’une grande aide aux Mauriciens, « tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Car travailler à bord d’un paquebot vous permettra de voyager et de côtoyer de différentes cultures », a-t-il déclaré à l’intention des stagiaires. « Ce sera certes difficile pour certains d’entre vous dans un premier temps, mais une fois que vous aurez trouvé vos repères vous prendrez très vite goût », a-t-il souligné.

Ce programme de formation qui a bénéficié du concours des ministères du Tourisme, de l’Education et du Travail est entièrement financé par le gouvernement.

Un premier groupe de jeunes âgés entre 16 et 25 ans — le critère d’âge pour suivre la formation — se spécialisera principalement dans le domaine du nettoyage, ce qui, selon le ministre, permettra à ces jeunes de toucher un salaire mensuel de Rs 24 000.

Le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, qui était également présent, a indiqué que ce programme coûte au gouvernement la somme de Rs 1, 7 million, toutefois précise-t-il, le gouvernement dispose de davantage de ressources financières pour permettre à d’autres jeunes de se former pour ensuite trouver de l’emploi sur les bateaux de croisière.