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Un groupe lié à Al Qaïda revendique les attentats de Bagdad

27 octobre 2009, 00:00

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Le groupe "Etat islamique en Irak", affilié à Al Qaïda, a revendiqué mardi dans un communiqué la responsabilité du double attentat ayant fait 155 morts dimanche à Bagdad. Le texte de revendication, daté du 26 octobre, a été posté sur un site internet fréquemment utilisé à ces fins par les activistes. Son authenticité n''''a toutefois pu être confirmée dans l''immédiat.

"Des kamikazes ont visé les nids d''infidélité et les piliers de l''Etat chiite du refus sur la terre du califat", dit le texte.

Ces termes sont courants chez les activistes sunnites lorsqu''ils évoquent le gouvernement de Bagdad, dominé par les chiites, majoritaires en Irak et au pouvoir depuis l''intervention américaine de mars 2003.

"Parmi les cibles choisies figuraient le ministère de l''oppression connu comme ministère de la Justice et l''assemblée provinciale de Bagdad (...) les ennemis ne comprennent que le langage de la force", poursuit le communiqué.

Le même groupe avait déjà revendiqué plusieurs attaques contre des bâtiments ministériels ayant fait 95 morts en août dans la capitale irakienne. L''explosion de deux véhicules piégés à quelques minutes d''intervalle a fait dimanche au moins 155 morts et 500 blessés. Il s''agit de l''attentat le plus meurtrier en plus de deux ans à Bagdad.

Des responsables ont précisé qu''il s''agissait de mini-bus dont les chauffeurs ont bravé l''interdiction de circuler faite aux camions dans le centre de Bagdad.

Les autorités ont accusé Al Qaïda et d''anciens baasistes d''être à l''origine de cette attaque, qui nourrit les doutes sur la sécurité du pays à l''approche des élections législatives de janvier.

Le Premier ministre Nouri al Maliki entend s''appuyer sur les gains en matière de sécurité - réels après des années de guerre, mais encore précaires - pendant sa campagne.

Les observateurs s''attendent à ce que les militants islamistes tentent de perturber ce processus électoral censé être une étape décisive avant le retrait annoncé de la plupart des troupes américaines.

(Source : Reuters)