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Un garçon de 13 ans brûlé par ses camarades de classe

3 novembre 2013, 10:00

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Un garçon de 13 ans brûlé par ses camarades de classe

Il aurait été aspergé d’un produit inflammable par ses camarades de classe. Qui auraient ensuite mis le feu à ses vêtements… Ce garçon de 13 ans a été gravement brûlé au visage, à la tête et au bras gauche. Il est admis à l’unité des grands brûlés de l’hôpital Victoria. Son père a fait une déposition à la police de Plaine-des-Papayes.

 

Défiguré. Brûlé au visage, à la tête et au bras gauche. C’est l’état dans lequel se trouve un garçon de 13 ans. Selon ses parents, il aurait été aspergé d’un produit inflammable par ses camarades de classe avant que ces derniers ne brûlent ses vêtements. L’incident se serait déroulé vendredi.

 

Depuis ce jour-là, le garçon est admis à l’unité des grands brûlés de l’hôpital Victoria. Son état demeure stable. Son père a fait une déposition à la police de Plaine-des-Papayes. La police attend que le garçon se remette pour prendre sa version des faits.

 

Entre-temps, l’enfant a raconté à son père que c’est durant la pause déjeuner de vendredi que l’incident s’est produit. Selon ses dires, les élèves ont trouvé une bouteille de «thinner» et ils jouaient avec. Le garçon s’est joint à ses camarades et les choses se sont ensuite envenimées. «Il m’a dit que les autres élèves l’ont aspergé de ce produit avant de craquer une allumette», relate le père, un habitant de Plaine-des-Papayes.

 

Les responsables de l’école ont conduit l’enfant à l’hôpital, mais son père affirme que c’est l’hôpital qui l’a informé que son fils y était admis. «L’école ne m’a pas informé de cet incident», soutient le père, révolté. Il raconte avoir été choqué de voir son fils à l’hôpital. «Je ne savais pas comment il a atterri là car je l’avais envoyé dans une école coranique. Il y passe la semaine et rentre à la maison les week-ends.»

 

Le garçon étudie dans cette école depuis plus d’une année. Il raconterait souvent à son père que les autres élèves le torturent. Son père a demandé au responsable de l’école que son fils soit protégé de ses «bourreaux ». Nous avons tenté en vain de joindre le responsable de l’école.