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Un escroc canadien condamné à purger sa peine dans son pays, après sa cavale à Maurice
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Un escroc canadien condamné à purger sa peine dans son pays, après sa cavale à Maurice
Le Canadien qui a résidé à Maurice dix ans durant sous une fausse identité a été envoyé en prison. Il avait escroqué plus de 19 millions de dollars à des banques.
Après dix ans sous le soleil mauricien, l’escroc canadien Robert Auger devra purger sa peine dans les geôles de son pays. Extradé vers le Canada en mai dernier, cet homme de 50 ans a tenté, par deux fois, de fausser compagnie aux autorités durant ces derniers sept mois.
Notoirement célèbre au Canada pour avoir, grâce à de faux chèques, empoché plus de 19 millions de dollars aux dépens de plusieurs institutions bancaires durant les années quatre-vingt-dix, il avait disparu de la circulation alors qu’il était en liberté conditionnelle. Il a profité de l’occasion pour atterrir à Maurice sous une fausse identité.
Se faisant appeler Sylvain Simard, il menait une vie tranquille et gérait une petite entreprise de location de bateaux. Son portrait robot et son histoire ayant été diffusés sur les grandes chaînes de télévision canadiennes des années durant, des touristes ont fini par l’identifier sur une plage de l’Est à Maurice en 2009.
L’homme était connu comme un flambeur qui menait grand train, jetant jusqu’à 1,5 à 2 millions de dollars par les fenêtres par an. Allant jusqu’à offrir des bijoux évalués à 100 000 dollars pièces à sa femme. Il possédait, en outre, deux maisons et un yacht.
Arrêté par la police mauricienne et canadienne en juillet 2009, Robert Auger a tenté de contester son extradition. La cour suprême, à Port-Louis, a cependant tranché en faveur des autorités canadiennes en avril 2010.
De retour au Canada, ces jours-ci, Robert Auger tente de contester sa mise en détention. Il soutient n’avoir pas été informé correctement de ses droits. Et qu’on ne lui avait pas fourni les services d’un homme de loi. La cour d’appel a rejeté ses demandes et l’a envoyé à l’ombre.
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