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Travailleurs de plage: le mauvais temps joue les trouble-fête

2 janvier 2014, 23:09

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Travailleurs de plage: le mauvais temps joue les trouble-fête

 

Les plaisanciers, marchands et restaurateurs de plage et autres n’ont pas la tête à la fête. Car à cause du temps cyclonique qui a prévalu, ils n'ont pu travailler comme à leur habitude. Ils s'attendent à un manque à gagner considérable. Alors qu’à cette période de l’année, ils font généralement de bonnes affaires. 
 
 

Les travailleurs de plage sont inquiets. Alors que cette période de l’année est propice à leur chiffre d’affaires, plaisanciers, organisateurs de loisirs aquatiques, marchands et restaurateurs de plage, entre autres, s'attendent à un manque à gagner considérable. En cause : le mauvais temps qui fait fuir les pique-niqueurs. 

 

Ils soulignent que le business a commencé à flancher depuis mardi après-midi. Lorsque le temps a commencé à se gâter et que le pays est passé en alerte cyclonique. «Dès que les nuages sont apparus, les gens n’ont pas voulu sortir en mer», fait comprendre Patricia Sophie, une opératrice de bateaux de plaisance et de loisirs aquatiques à Péreybère. D’ailleurs, depuis mardi, dit-elle, les clients viennent sur les plages sans «se tremper». Et face à cette situation, vers la mi-journée ce jour-là, elle avait déjà commencé à ramasser ses équipements et rentrer les bateaux à cause de l’alerte cyclonique.

 

Elle explique que si le temps est mauvais, le nombre de clients diminue par plus de 60 %. Avec le cyclone, c’est «zéro activité nautique jusqu’à ce que le soleil réapparaisse». Maigre consolation : «Au moins cette année-ci, je passerai le Nouvel an à la maison.» Car d’habitude, fait-elle ressortir, «c’est à cette époque que nous recevons le plus grand nombre de clients». De déplorer que cette période d’inactivité «aura un impact majeur sur les affaires».

 

Même son de cloche du côté d’un marchand de nourriture de plage. «Nou kapav travay zis Rs 300 ou Rs 500 par zour alor ki dan sa lepok la, nou fer dis fwa plis», dit-il. Les gens, constate-t-il, viennent rarement sur les plages quand le temps est mauvais. Il prévoit des baisses de recettes allant de 60 % à 100 % entre le 1er et le 3 janvier.