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Tout-à- l’égout – Aide française compromise : la WMA se défend

18 avril 2013, 07:41

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Tout-à- l’égout – Aide française compromise : la WMA se défend

 

Un changement dans le «mode de financement»de l’Agence française de développement (AFD). C’est ce qui a causé le retrait de l’aide financière du bailleur de fonds français pour des projets de tout-à- l’égout dans le Nord, selon la Wastewater ManagementAuthority (WMA).

 

Celle-ci nie toute responsabilité dans la perte des Rs 2,5 milliards qui devaient être attribuées à ces projets. Est-ce que les raisons qui ont mené à ce retrait sont les «retards accumulés» de plus de trois ans, comme l’indique Laurence Breton-Moyet, directrice de l’AFD, dans l’édition de l’express de lundi ?

 

«Non, ce n’est pas nous», déclare un haut responsable de la WMA, «il s’agit plus d’unproblème de procédures et de bureaucratiesans doute». Il ajoute que «son (NdlR : l’AFD) mode de financement a changé», ce qui expliquerait la situation actuelle. Il demeure toutefois vague à ce sujet.

 

En attendant, l’avenir du projet de la WMA dans le Nord est «en suspens», reconnaît notre interlocuteur. Selon lui, c’est l’AFD qui aurait choisi la région du Nord pour le raccordement au réseau de tout-à-l’égout. Les localités concernées étaient une partie de Mon Choisy, Trou-aux-Biches, Pointe-aux-Piments, Solitude, Triolet, Fond-du-Sac et Plaine-des-Papayes.

 

Interrogé sur ce qu’il adviendra de ces régions, ce haut responsable de la WMA répond : «Pour les projetsde l’AFD, il faut voir avec l’AFD.» Il indique néanmoins que «pour que le projet se poursuive ,il faudra sans doute trouverun autre bailleur de fonds». Ce qui relèverait, selon lui, de la responsabilité du ministère des Finances.

 

Toutefois, la décision de l’AFD de retirer son aide financière n’affecte pas le projet dans sa totalité. La Japan International Cooperation Agency, qui le cofinance va del’avant avec le raccordementau réseau de tout-à- l’égoutde l’autre partie du Nord. Les régions concernées sont Pointe-aux-Canonniers, Mon-Choisy, Péreybère, Cap Malheureux, Petit-Raffray,Vale et Sottise.

 

Il s’agit en fait de la phase 1B du projet. Vers la fin de l’année dernière, la WMA espérait voir les premiers coups de pioche en 2014 ou 2015. La WMA projette des développements dans la région Pailles-Guibies, qui se feront également en deux phases. Les quelque Rs 2 milliards requises seront déboursées par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et l’OPEC Fundfor International Development. La WMA compte débuter les travaux vers mi-2013.