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Thaïlande : Deux morts et 13 blessés dans une série d''attaques à Bangkok

8 mai 2010, 00:00

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Une série d''''attaques non revendiquées ont fait deux morts et 13 blessés dans la nuit du vendredi 7 mai, à Bangkok, selon un bilan des services de secours.

Plusieurs attaques ont fait deux morts et 13 blessés à Bangkok. Les "Chemises rouges", manifestants anti-gouvernementaux réclamant le départ du Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva, ont démenti toute implication dans les violences.
Ces actes de violence  interviennent alors que le gouvernement négocie avec les manifestants un plan de réconciliation visant à mettre fin à près de deux mois de manifestations et violences, qui ont fait jusqu''à présent 29 morts et un millier de blessés.
Vendredi soir, une première attaque a mis fin au calme relatif qui règnait depuis la présentation lundi par le Premier ministre de son plan de sortie de crise. Selon le Centre médical Erawan, des coups de feu ont été tirés par des inconnus. Un policier a été tué, tandis qu''un autre homme a été blessé.

Les tirs se sont produits près du campement occupé depuis plusieurs semaines par les manifestants dans le centre de Bangkok, un secteur sous haute surveillance de la police et de l''armée.

Un témoin, Decha Phoonpanang, a expliqué qu''un petit engin explosif ou des balles avaient brisé la vitrine d''une banque et touché deux policiers, dont l''un à l''estomac, ainsi qu''un civil, blessé à la jambe.

Moins de deux heures plus tard, trois explosions, dues à des grenades selon la police, se sont produites dans une rue voisine. Les attaques ont fait au total deux morts et 13 blessés.

Lundi, le Premier ministre a annoncé qu''il organiserait de nouvelles élections le 14 novembre, soit environ un an avant la fin de son mandat, si les manifestants quittaient leur campement dans le centre de la capitale thaïlandaise et acceptaient sa "feuille de route" pour sortir de la crise.

Les "Chemises rouges" ont accepté sur le principe mais disent attendre les détails de ce plan pour lever les barricades. Les dirigeants du mouvement, qui ont démenti toute implication dans les violences, ont déclaré souhaiter poursuivre concomitamment les négociations et leur occupation. "Peu importe qui essaie de nous entraver, nous poursuivrons notre protestation" dans le centre de la capitale, a assuré l''un des dirigeants, Weng Tojirakarn.

Les "Chemises rouges", a-t-il précisé, veulent l''assurance que le Premier ministre a le soutien pour son plan de tous les partenaires de sa coalition et des principaux acteurs politiques du pays. "Une bouche parle de réconciliation quand 99 autres n''arrêtent pas de parler de répression", a-t-il observé, en demandant au gouvernement la révocation d''un décret donnant aux militaires le pouvoir de rétablir l''ordre et interdisant les rassemblements