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Texto Ltd : Cinquante autres travailleurs indiens seront rapatriés à leur demande

2 août 2010, 00:00

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Texto Ltd : Cinquante autres travailleurs indiens seront rapatriés à leur demande

Sous le choc de la déportation forcée de douze de leurs collègues, le dimanche 2 août,  cinquante ouvriers indiens employés, à l’usine Texto Ltd,  demandent à être rapatriés.

Cinquante travailleurs indiens de l’usine Texto Ltd de Vallée-des-Prêtres seront rapatriés demain, mardi 3 août. Cette décision a été prise au terme des discussions qui ont eu lieu, ce lundi 2 août, entre les représentants des travailleurs et la direction de l’entreprise.

C’est à la suite d’une demande des travailleurs, eux-mêmes, que Texto Ltd s’est engagée à  payer leurs salaires du mois de juillet, dès demain, à ceux qui ont souhaité quitter le pays. Ils recevront  également les différentes allocations qui leur sont dues : un montant représentant 15 jours de préavis,  le remboursement des jours de congés non-pris, au pro rata sur la période de janvier à juillet. 

Toutefois, la compagnie a rejeté une demande de ces 50 travailleurs d’être payés pour la période s’étalant jusqu’à la fin de leur contrat. Texto Ltd a expliqué aux autorités que ce sont les travailleurs eux-mêmes qui ont souhaité mettre un terme à leur engagement. Toutefois, l’entreprise remettra à chacun d’eux, une  lettre de recommandation à être utilisée pour un éventuel retour à Maurice. 

A l’usine Texto Ltd,  c’est le retour à la normale, ce lundi 2 août.  Une centaine de grévistes ont fait part de leur souhait de reprendre le travail. Selon le syndicaliste Faizal Ally Beegun, ces travailleurs sont retournés à de meilleurs sentiments par peur d’une éventuelle déportation forcée. Une mesure qui a touché douze de leurs camarades. Dans la nuit du samedi  31 juillet la police a débarqué dans les dortoirs des travailleurs à Roche Bois pour les  emmener. Ces ouvriers ont été embarqués sur un vol du dimanche 1 août à  destination de l’Inde.

Cette intervention policière, qui a fait des blessés, a provoqué une onde de choc parmi, les travailleurs. D’où la décision de la majorité d’entre eux de mettre un terme à leur action de grève et aux cinquante autres de choisir l’option de départ.