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On a testé… L’Opium à Réduit

2 décembre 2013, 09:16

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On a testé… L’Opium à Réduit
Comme c’est dans l’air du temps, on aurait bien testé un coffee shop, mais nous n’avons trouvé que des lotel dites. Alors à défaut de gandia, nous nous sommes rabattus sur l’Opium, à Réduit…
 
 
HEURE. Lundi 19h30. Affamés après un premier jour de boulot. Nous téléphonons en route pour être sûrs d’avoir à manger. Pas de souci, nous dit notre interlocutrice, le restaurant est vide. Le parking aussi d’ailleurs. C’est celui d’Allied Motors, en face de Bagatelle.
 
AMBIANCE. Pour accéder au restaurant, il faut passer par le showroom d’Audi. Etrange silence d’un grand magasin vide, où les grosses cylindrées rutilent dans la lumière des néons. Mes deux camarades se laissent distraire par l’une d’elles, de couleur rouge. Allez ! Ce n’est pas ça qui va nous nourrir ! Nous montons l’escalier et atteignons la mezzanine, avec un piano et des toiles orientales (cerisiers en fleurs compris) qui nous contemplent. Encore un étage et nous arrivons au restaurant. Heureusement que notre ventre nous rappelle en continu pourquoi nous sommes venus, nous aurions pu oublier et repartir avec la dernière Audi… Une gentille hôtesse nous ouvre la porte. Seule une table de deux est déjà occupée. Le restaurant paraît immense, mais très propre.
 
SERVICE. Le personnel, avenant, nous certifie que le dimanche il faut faire la queue. Nous demandons si le restaurant sert des dim sums ce soir. Il n’y a que quatre variétés, le serveur va nous organiser un petit assortiment. Une dame se charge de nos boissons. Son visage est strict et fermé, mais il s’éclaire d’un sourire à chaque fois qu’on lui parle. Le serveur qui s’occupe des plats, lui, est très en verve, et paraît très fier de son restaurant. Ça fait plaisir à entendre et ça rassure ! Il vante le chef hongkongais, explique qu’il cuisine une fusion de plats chinois, hongkongais et japonais. Il est prêt à satisfaire nos demandes, même si ce n’est pas au menu. Enfin, on ne va pas s’amuser à lui commander une choucroute garnie tout de même !
 
LE REPAS. Face à la quantité de plats à la carte, nous nous rabattons sur ce que nous connaissons : dim sums, moychoy niouk et hot pot. Après une attente relativement longue, voilà les boulettes vapeur. Nous ne sommes pas déçus et les dévorons plus vite qu’il nous a fallu pour les commander. Les dumplings sont farcies de petits légumes frais, le chouchou des niou kien brille, les sao mai sont parfumés à souhait… Arrivent les plats de résistance. Dans une belle présentation, mini wok sur socle de bois. Le hot pot aux aubergines, poisson salé et porc haché est excellent. L’association des trois saveurs est parfaitement réussie, les petits bouts de poisson salé venant relever le porc un peu plus fade. Les travers de porc au ham choy sont fondants, nous retrouvons tout le goût qui fait le charme de ce plat. Le tout avec du riz blanc, obligé, pour mettre en valeur toutes ces saveurs. Pour le dessert, l’ami qui nous accompagne souhaite commander un petit gâteau à base de sésame qu’il a déjà goûté auparavant. Notre serveur nous apprend qu’« in-house », ils appellent ce dessert « Spider-Man » car lorsqu’on le jette sur une vitre, il descend comme l’homme-araignée.
 
VALUE FOR MONEY. Rs 2800 à trois avec deux cocas, de l’eau, deux bières, deux verres de vin et du thé au jasmin, cela reste raisonnable. Il faut dire aussi que nous n’avons pas commandé les plats les plus onéreux, qui atteignent facilement Rs 1000. La carte des vins, elle, démarre à Rs 950. Ce restaurant offre beaucoup plus de variété qu’un chinois classique, mais il est, du coup, plus cher… On ne peut pas dire que ce soit l’opium du peuple…
 
PROCHAINE VISITE. Dimanche à 11h30, pour être la première pour les dim sums !