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On a testé: The Beach à l’hôtel Lux* Grand-Gaube

22 décembre 2013, 08:45

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On a testé: The Beach à l’hôtel Lux* Grand-Gaube

 

Excédés par les hurlements des mobylettes, nous décidons d’aller déjeuner au calme, là où la vue de la mer n’est pas gâchée par le bruit des moteurs... Direction le Lux* de Grand-Gaube. Parmi les restaurants de l’hôtel, notre choix se porte sur The Beach, histoire de jouer les touristes dépaysés. 
 
HEURE. A peu près 13 heures, mais pas de montre pour le confirmer. Pas de téléphone non plus, pour que notre immersion soit totale. Et finalement c’est nous qui passons pour des aliens, car même les touristes trouvent le moyen de rester scotchés à leur smartphone à table. C’est à se demander pourquoi ils ont fait tout ce chemin… 
 
AMBIANCE. Le restaurant commence son service à 12h30 et il est déjà presque plein. Il faut dire que c’est le plus beau de l’hôtel. Tout en bois, sur pilotis, surplombant la mer et ses rochers qui abritent une petite piscine pour tremper les pieds entre deux plats, s’ouvrant sur l’immensité, le Coin de Mire et l’île Plate… Les serveurs marchent au galop, les clients prennent leur temps. Nous nous installons, émerveillés par cette sensation de vacances contagieuse qui nous gagne. A notre droite, deux couples de Luxembourgeois sympathisent. A gauche, des Italiens. Ça cause, ça échange, ça se rapproche avec la distance. 
 
SERVICE. A peine installés, un serveur s’empresse de poser notre serviette sur les genoux (autour du cou c’est passé de mode !). Il prend la commande des boissons. Un rosé bien frais s’impose. Les employés ont tous leur nom brodé sur l’uniforme, cela donne l’impression de les connaître. C’est mieux de pouvoir dire «bonjour Rishi», «merci Natacha», qu’un impersonnel monsieur ou mademoiselle. Tant qu’eux ne savent pas qui nous sommes ! 
 
LE REPAS. Nous scrutons minutieusement la carte, sur un morceau de bois. The Beach est spécialisé dans la cuisine méditerranéenne. Un coup d’oeil au four pour s’assurer qu’il carbure bien au bois, nous voilà déjà rassurés quant à la pizza. Mais avant, il faut nous sortir de ces entrées. Dilemme. Le jambon cru «prosciutto di parma» avec ses lamelles de melon ? Le gaspacho à la mozzarella Burrata ? Le mezzé avec son houmous, taboulé et toute la smala ? Ou bien la salade césar, qui me fait impoliment loucher sur l’assiette du voisin ? Va pour le jambon et le mezzé, on ne va pas en faire tout un plat. 
 
Au plat de résistance justement. Je regarde passer les assiettes pour me décider. Mais cela rajoute du choix à ce que j’avais préalablement sélectionné sur la carte. La salade de gâteaux piments, j’oublie, il y a le mot salade dedans, pas pour un plat ! Burger de boeuf Angus, pizza que je me serais concoctée, filet de boeuf ou dorade grillés ? Comme je fais feu de tout bois, j’opte pour la pizza. Mon compagnon de table pour le burger. Son steak haché, c’est pas du reconstitué celui-là ! Les entrées sont savoureuses, fraîches, «exotiques» pour nous.
 
Arrivent les plats : le burger est un des meilleurs que nous ayons goûtés. Il est tellement garni que c’est impossible de faire tenir les deux pains l’un au-dessus de l’autre. Ma pizza respire sa promesse. Mais il manque les olives ! Le serveur s’empresse de la reprendre, le cuisinier veut carrément en refaire une. Pas la peine, lui dis-je, il suffit de les rajouter. Du coup j’en ai plein et je suis ravie, parce que la pizza est excellente, rien à voir avec les chaînes de fast-food. Pour le dessert, nougat glacé et calzone au Nutella feront l’affaire !
 
 
VALUE FOR MONEY. Comptez en moyenne Rs 350 pour l’entrée, Rs 550 pour le plat, Rs 230 pour le dessert et Rs 270 le verre de vin. Ce sont des prix d’hôtel, mais pas exagérés. Si vous voulez un « ip», prenez le «day package». Rs 1490 pour une journée de 9 à 18 heures, avec le déjeuner et son vin ou sa bière à table, les boissons non alcoolisées toute la journée, les activités nautiques, l’accès au spa avec sauna et jacuzzi… le bon plan du week-end. 
 
PROCHAINE VISITE. Dès le retour de vacances, histoire d’assurer une transition en douceur.