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Tertiary Education Commission: retraite forcée et «golden handshake» pour Praveen Mohadeb

28 février 2013, 00:00

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Tertiary Education Commission: retraite forcée et «golden handshake» pour Praveen Mohadeb

Trouvé coupable de conflit d’intérêts par un comité disciplinaire, le directeur de la Tertiary Education Commission (TEC), Praveen Mohadeb, a été invité à prendre une retraite anticipée. Certains au sein de l’institution crient à l’injustice.

«C’est un golden handshake qu’on lui offre», lâchent certains à la TEC. Ils commentent ainsi la décision de demander à Praveen Mohadeb de prendre sa retraite avec à la clef des indemnités payées à grands frais pour un fonctionnaire réprimandé par la Commission anti-corruption (ICAC). Selon eux, des poursuites devraient être entamées contre Praveen Mohadeb suite aux conclusions de la magistrate Renuka Daby.

En effet, Praveen Mohadeb avait reçu un «severe warning» de l’ICAC après une enquête sur son implication dans le dossier d’accréditation du collège de dentisterie Mauras. Il avait été accusé d’avoir siégé sur le comité qui étudiait le dossier Mauras alors que sa fille y était inscrite comme étudiante.

L’ancien directeur de cet organisme déclare, pour sa part, qu’il étudie les options quant à la marche à suivre. «Pour le moment, je ne ferai pas de commentaire», dit Praveen Mohadeb, sollicité par l’express.

«Je viens de recevoir une lettre (NdlR, de la TEC). J’attends maintenant l’avis de mes hommes de loi pour savoir quelles sont mes options», ajoute-t-il.

Interrogé davantage sur les accusations de conflit d’intérêts, l’ancien directeur de la TEC réplique : «Si j’étais coupable j’aurais dû être en prison !»

Toutefois, dans les milieux de cette institution, certains se disent indignés que c’est le retirement qui est exigé de Praveen Mohadeb.

A hier soir, les responsables de la TEC n’étaient pas disponibles pour commenter cette option.