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Télévision: Tension lors de l’enregistrement de l’intervention de Rajesh Bhagwan

27 avril 2010, 00:00

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Télévision: Tension lors de l’enregistrement de l’intervention de Rajesh Bhagwan

Incident ce mardi 27 avril, à la station de la télévision nationale. José Arunasalom (à dr.) de l’Alliance du Cœur affirme que le Directeur général de la MBC aurait fait interrompre l’enregistrement de l’intervention du candidat Rajesh Bhagwan. Dan Callikan (à g.) déclare que ce n’est pas le cas. 

La tension est montée, ce mardi 27 avril, lors de l’enregistrement des interventions des candidats de l’Alliance du Cœur. Les dirigeants de cette formation politque accusent Dan Callikan, le directeur général de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) d’avoir fait interrompre le discours d’un de ses candidats.


En effet, selon José Arunasalom, coordonnateur des émissions de l’Alliance du Cœur, le directeur général de la MBC serait intervenu pour interrompre l’intervention du candidat Rajesh Bhagwan, le secrétaire général du Mouvement Militant Mauricien.


« Rajesh Bhagwan était en train d’enregistrer son intervention quand, à un moment, le cameraman a arrêté le recording et les conseillers juridiques de la MBC sont sortis du studio », affirme José Arunasalom. Il déclare que c’est par la suite, en voyant Dan Callikan discuter avec les hommes de loi, qu’il a conclu que l’enregistrement avait été interrompu sur ordre du directeur général de la MBC. A ses yeux cela constitue une tentative de censurer Rajesh Bhagwan qui parlait de corruption et de trafic de Subutex, à partir d’un texte déjà visé par les conseillers juridiques de la station de télévision.


«  Il n’y a pas eu de censure ni de tentative de bloquer l’intervention du candidat Bhagwan », répond Dan Callikan. Il ajoute que « le directeur général de la MBC étant responsable de tout ce qui est diffusé sur les antennes de la station a le droit de consulter ses conseillers légaux sur une intervention télévisée à n’importe quel moment


Cet acte, selon Dan Callikan, entre totalement dans ses compétences. Dans un communiqué lu à la télévision dans la soirée, la direction de la station nationale affirme que « ce point de vue est soutenu par ses conseillers légaux, Mes d’Unienville, Lasémillante et Mardemootoo ». 


Du côté de l’Aliance du Cœur, c’est un tout autre son de cloche. « Dan Callikan n’avait pas le droit de se trouver à la régie pour écouter les interventions», déclare José Arunasalom. Il affirme que les conseillers juridiques ont ignoré les directives du directeur général de la MBC.


Les dirigeants de l’Alliance du Coeur rappellent qu’ils ont déjà porté plainte à l’Electoral Supervisory Commission contre la MBC. Ils aviseront quant à la marche à suivre après l’incident de ce mardi 27 avril.