L’ex compagne d’Ah Fat Lan Hing Choy a passé un sale quart d’heure dans les locaux du CCID ce mercredi 5 juin. Elle a été interrogée par les officiers concernant des appels téléphoniques passés au conseiller du Premier ministre. Il y aurait des pressions exercées pour arrêter Pamela Chung. 

Sept officiers du Central Criminal Investigation Department (CCID) ont débarqué, ce mercredi 5 juin, chez Pamela Chung, l’ancienne compagne d’Ah Fat Lan Hing Choy, pour l’arrêter. Selon des sources policières, ce serait à la suite des pressions exercées par le conseiller du Premier ministre, qui a fait une déposition contre elle au CCID le 28 mai dernier.  

Pamela Chung a dû accompagner les policiers aux Casernes centrales, où elle a été interrogée «under warning». Elle y a passé sept heures, et ce sans aucune inculpation formelle ou provisoire, avant d’être relâchée. Le conseiller du Premier ministre dit recevoir, depuis quelque temps, des menaces d’un homme qui l’appelle tantôt d’un portable tantôt d’une cabine téléphonique.

Mais des plaintes faites à la police de Pointe-aux-Canonniers, avec le numéro de téléphone en question, n’ont rien donné. C’est quand Ah Fat a reçu – selon sa version donnée à la police – un SMS, par erreur selon lui car il estime que le message est adressé à Pamela Chung, qu’il a débarqué au CCID et demandé que la police agisse. Le téléphone portable de Pamela Chung a été saisi pour l’enquête.

L’assistant commissaire de police Hemant Jangi, responsable du CCID, n’était pas disponible pour un commentaire, mais nous apprenons de sources fiables que la décision de procéder à l’arrestation de Pamela Chung aurait été «presque forcée» par Ah Fat. Ce dernier, que l’express a sollicité hier, a affirmé «ne pas être au courant» de l’affaire.