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Succès d’affluence pour la manifestation du Front Anti-répression à Rose-Hill

9 octobre 2010, 00:00

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Succès d’affluence pour la manifestation du Front Anti-répression à Rose-Hill

Grosse affluence, lors de la manifestation des confédérations syndicales, qui ont protesté contre  les suspensions et les licenciements arbitraires, au sein des corps paraétatiques et des compagnies privées, ce samedi 9 octobre, dans les rues de Rose-Hill.

Ils étaient plusieurs centaines de personnes, pancartes et banderoles en main, à descendre dans les rues de Rose-Hill, ce samedi 9 octobre. L’initiative s’est révélée une réussite pour les syndicats, qui tenaient à organiser une marche en faveur des licenciés et des victimes de suspensions qualifiées d’arbitraires. Parmi ceux présents : Rehana Ameer, licenciée de ses fonctions à la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC), les employés du casino Ti Vegas et ceux d’Air Mauritius.

« Nous devons rester solidaires pour ’envoyer un signal fort au gouvernement », a lancé Jane Ragoo, secrétaire de la Confédération des Travailleurs du secteur privé, au début de la marche. Celle-ci a débuté à la Place Margéot et a pris fin dans la cour du Plaza, à Rose-Hill. Les manifestants réclamaient tous leurs droits de travailleurs.

Ce rassemblement a notamment été marqué par la présence des représentants et des députés de l’opposition : Steeve Obeegadoo, Lysie Ribot, Deven Nagalingum, Rajesh Bagwan, Reza Uteem, entres autres. Lors de cette manifestation, les syndicalistes ont demandé la démission de Dan Callikan, de la direction de al station de la radiotélévision nationale. « Dan Callikan agit comme s’il était le premier ministre du pays. Il est temps qu’il redescende sur terre », a déclaré Deepak Benidyn, président du Congress of Independent Trade Unions (CITU).

Jack Bizlall, de son côté, devait faire une sortie contre le premier ministre, Navin Ramgoolam et aussi contre le ministre des Finances, Pravind Jugnauth : « Ramgoolam ne cesse d’évoquer l’ile Maurice de demain en se référant à Singapour. Est-ce cela que le Premier ministre veut pour le pays ? Que Maurice soit comme Singapour ? Et en ce qui concerne Pravind Jugnauth, c’est la première fois que j’entends un ministre des Finances dire que ses décisions risquent de donner lieu à des licenciements », a-t-il précisé.

« C’était une obligation de mettre en place un Front anti-répression, car il y a trop de laisser aller dans le secteur privé et les corps paraétatiques », a fait ressortir Atma Shanto, le président la Fédération des Travailleurs Unis.