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Subana: les employés licenciés envisagent de se tourner vers la cour industrielle

27 décembre 2012, 00:00

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Subana: les employés licenciés envisagent de se tourner vers la cour industrielle

Ils n’ont pas été payés depuis octobre 2012. Les quelques cent employés de la biscuiterie Subana se tourneront vers la cour industrielle. Ils envisagent d’y loger une plainte réclamant des dédommagements pour licenciement injustifié.

«Les travailleurs en ont assez des promesses des actionnaires». C’est ce qu’affirme Reaz Chuttoo, président de la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP). Le syndicaliste a participé à une réunion avec les cadres du ministère du Travail, ce mercredi 26 décembre 2012.

Après avoir donné l’assurance aux employés que les activités de l’usine de fabrication de biscuits allaient reprendre, les actionnaires ont fait part d’un changement de plan. En effet, les employés ont été informés qu’ils ne seraient ni payés leurs dus, ni réembauchés au sein de la biscuiterie.

«Les employés sentent qu’ils ont été menés en bateau. A un moment, ils ont été informés que les actionnaires allaient redémarrer les activités. Ensuite, ils ont appris qu’il n’y avait plus d’argent», explique le syndicaliste, Reaz Chuttoo. Le syndicaliste précise que la démarche légale envisagée par les employés a pour but de réclamer des compensations allant jusqu’à trois mois de salaires par année de service pour chaque employé.

Un des actionnaires soutient que les employés seront bien payés mais il est incapable de dire quand le paiement sera effectué. «Nous avons comme priorité de payer les employés. Nous faisons de notre mieux pour que le paiement se fasse avant la fin du mois. Mais nous ne savons pas exactement quand», explique-t-il.

De son côté, le directeur de l’emploi au ministère du Travail, Moonsamy Ramasamy, soutient que la prochaine option qui se présente aux employés après que la plainte ait été logée, c’est d’intégrer le Workfare Programme.

«Le but de la réunion était de voir si les employés peuvent toucher une partie de leurs salaires avant la fin de l’année. Si telle n’est pas le cas, l’affaire sera traduite en cour industrielle», affirme-t-il.