Publicité

Steeve Obeegadoo réclame une réforme urgente du système éducatif

24 février 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Steeve Obeegadoo réclame une réforme urgente du système éducatif

 

Les membres de la Commission de l’éducation du Mouvement militant mauricien (MMM) disent identifier plusieurs failles dans le système éducatif. Ils insistent sur le fait que le gouvernement doit avoir recours à une réforme « urgente qui soit fondamentale et globale ».
«Au-delà des initiatives disparates, rien ne change ! ». Telle est la déclaration de Steeve Obeegadoo, membre de la commission de l’éducation du Mouvement militant mauricien (MMM) qui a rencontré la presse ce vendredi 24 février à l’hôtel Labourdonnais, à Port-Louis.

Cette commission réclame plusieurs changements dans le système éducatif. Steeve Obeegadoo parle des résultats des examens du School Certificate (SC) et du Higher School Certificate (HSC). «Nous constatons que le taux de réussite ne s’améliore pas. Sur une étude auprès de 100 enfants, seuls 25% parviendront à passer leur HSC. C’est déplorable », soutient l’ancien ministre de l’Education.

De plus, il explique que le manque d’enseignants dans le secondaire encourage les collégiens à se tourner vers les leçons particulières. «Plusieurs collégiens sont en grève. Ils sont en Lower 6 et il n’y a pas d’enseignants pour assurer leurs cours. Le gouvernement a eu recours aux transferts d’enseignants à la veille de la rentrée 2012 », affirme-t-il.

Steeve Obeegadoo évoque également une « frustration » auprès des parents qui espéraient inscrire leurs enfants dans les collèges d’élite. «A présent, ces établissements prennent leurs propres collégiens et il n’y a plus de sièges vacants pour d’autres élèves », indique-t-il.

L’autre volet de cette conférence de presse portait sur les examens nationaux en Form III. Selon Lysie Ribot, les membres du MMM s’interrogent toujours sur le fondement de ces examens.

« Ils bousculent le cycle secondaire. Chaque collège a son propre rythme de travail. De plus, nous ne comprenons pas comment ces épreuves peuvent aider les enfants à s’orienter quand elles ne prennent pas en compte les matières comme la comptabilité et l’économie », affirme-t-elle.

Les membres de cette commission souhaitent aussi que le ministère de l’Education se penche sur le rapport de Safire qui indique que 6 780 enfants sont en situation de rue. «Nous dénonçons la démission de l’Etat face à ce constat », lance Lysie Ribot.