Historique. Ce mot revenait comme un leitmotiv dans le discours prononcé par le Chief Executive du Trust Fund For Excellence in Sports (TFES), Michael Glover, jeudi, à l’occasion de la signature d’un protocole d’accord avec l’Université de Maurice (UoM) et l’Industrial and Vocational Training Board (IVTB), à l’IVTB House à Phoenix.

Horaires flexibles, des places réservées aux athlètes de haut niveau et cours étalés sur une période maximale de sept ans à l’UoM, autorisation de participer aux compétitions internationales et autres stages, formations taillées en fonction du calendrier sportif des athlètes. Bref, autant de facilités pour assurer une élite de qualité mais aussi garantir un avenir professionnel aux sportifs.

Cet accord va aussi aider à changer l’attitude des parents envers le sport de haut niveau. Sujet considéré tabou jusqu’ici puisque dans le souci d’assurer un avenir professionnel à leurs progénitures, la priorité était aux études.

Néanmoins, le premier pas a déjà été franchi avec l’introduction de la filière sport-études au niveau de certaines écoles secondaires du BEC et des écoles françaises. Ce projet, qui a bien été accueilli par les parents, est promis à un bel avenir. Les résultats, tant sur le plan académique et sportifs, sont d’ailleurs encourageants.

A tel point que Désiré Tsang, président du TFES, rêve même d’un collège « exclusivement réservé à la filière sport-études ». « Un rêve qui pourrait se concrétiser dans les années à venir », a soutenu, de son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Devanand Ritoo. Et d’ajouter : « L’objectif est non seulement de former des athlètes de haut niveau mais aussi d’en faire des citoyens complets. Cet accord  avec l''''UoM et l’IVTB va donner plus de crédibilité et de volume au TFES. »

Pour le professeur Indur Fagoonee, vice-chancelier de l’UoM, il est important d’encourager les jeunes à la pratique du sport. « Nous avons à Maurice une culture très académique. Or, on ne dira jamais assez combien la pratique du sport est important pour la santé », a-t-il confié.

Quand au directeur de l’IVTB, Roland Dubois, il a fait ressortir qu''« au-delà des compétences académiques, il est tout autant important de développer le potentiel inné de la personne. Concilier sport et études relève d’un véritable défi d’organisation. » Dans cet optique, Roland Dubois a annoncé que l’IVTB va dorénavant dispenser des programmes de formation à temps partiel et sur mesure, dépendant des qualifications de ces athlètes.