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SMS inappropriés : les autorités enquêtent sur un instituteur d’une Star School

3 août 2013, 06:00

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SMS inappropriés : les autorités enquêtent sur un instituteur d’une Star School
«I love you…» C’est l’un des messages, jugés inappropriés, que cet instituteur d’une Star School des Plaines- Wilhems aurait envoyés à son élève de Certificate of Primary Education (CPE). La Child Development Unit (CDU) et l’Ombudsperson for Children ont ouvert une enquête après que cette affaire a éclaté la semaine dernière. Le dossier n’a toutefois pas été référé à la police.
 
Il ressort que la fillette bénéficie d’un encadrement spécifique et d’un soutien psychologique. Sollicité par l’express, l’enseignant en question n’a pas souhaité faire de commentaires. Mais selon nos recoupements, il aurait indiqué que ce n’est pas lui, mais un proche qui aurait utilisé son portable pour envoyer les SMS.
 
SUSPENSION PAS À ÉCARTER
 
C’est la semaine dernière que les parents de la fillette ont pris connaissance des SMS. Ils ont alors rencontré le maître d’école. Ce dernier a alors référé le cas au ministère concerné. Une source autorisée au ministère indique que le dossier a été transmis à la CDU pour enquête. «Nous confirmons l’information, mais nous ne pouvons faire aucun commentaire avant que l’enquête menée par la CDU ne soit bouclée. À la suite des conclusions, nous agirons en conséquence», fait-elle ressortir. L’Ombudsperson for Children devrait également remettre son rapport au ministère. Selon nos renseignements, la possibilité que l’enseignant soit suspendu avec effet immédiat n’est pas à écarter.
 
Une source proche du dossier affirme que l’enseignant aurait pour habitude d’envoyer des SMS à ses élèves, par rapport à leur progrès ou manquements en classe. Mais personne ne se doutait qu’il serait capable de tenir de tels propos à cette fillette. Interrogé, le président de la ParentTeacher Association de l’établissement scolaire a indiqué, pour sa part, qu’il n’est pas au courant du cas.
 
La Government Teachers’ Union, qui est le représentant syndical de l’enseignant – il en est d’ailleurs un membre actif – précise que rien n’a encore été prouvé. «Il reste à prouver que c’est l’enseignant lui-même qui a envoyé ce message. Si c’est vrai, je condamne cet acte», souligne Vinod Seegum, le président.
 
Il fait toutefois ressortir qu’il connaît «les spécificités» de cette école primaire. «C’est une Star School, moi-même j’y ai travaillé. À quelques mois des examens du CPE, je pense que changer d’enseignant ne serait pas une bonne idée. Le ministère de l’Éducation ne doit pas agir hâtivement, pour ne pas pénaliser les autres élèves», estime Vinod Seegum.