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Showkutally Soodhun : « Aucune raison pour que Maya Hanoomanjee démissionne »

23 juillet 2011, 00:00

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Showkutally Soodhun : « Aucune raison pour que Maya Hanoomanjee démissionne »

Le président du MSM, Showkutally Soodhun, défend sa camarade de parti, Maya Hanoomanjee, inculpée dans l’affaire MedPoint par la Commission anti-corruption. Il estime qu’il n’y a aucune raison, étique ou morale, pour que celle-ci abandonne son maroquin ministériel le temps de l’enquête.

Showkutally Soodhun sort enfin de son silence. Dans une première déclaration depuis qu’il a été amputé de son maroquin du Commerce, le ministre de l’Industrie et accessoirement président du Mouvement socialiste mauricien (MSM) prend position sur le cas Maya Hanoomanjee. Surtout que son leader,Pravind Jugnauth, se trouve en mission en Suisse.

A l’issue d’un atelier de réflexion sur le monde coopératif au Domaine Les Pailles ce samedi 23 juillet, Showkutally Soodhun estime qu’il est prématuré pour la ministre de la Santé de soumettre sa démission. Il parle là, au nom du MSM et aussi comme le représentant de l’alliance gouvernementale.

Selon ses dires, l’enquête n’a pas encore été bouclée et, donc, il n’y a pas lieu pour sa camarade du parti de se retirer. Pour justifier sa position, il lui brosse le portrait de la parfaite bosseuse. « C’est une professionnelle qui a, à son actif, une bonne trentaine d’années d’expérience dans la fonction publique. Nul n’a droit de la condamner », déclare-t-il.

Soutenant que Maya Hanoomanjee a toujours su prendre les bonnes décisions tout au long de sa carrière, il révèle que c’est en lui rendant visite à son bureau en fin d’après-midi du mercredi 20 juillet qu’elle a été prise d’un malaise. Et que c’est lui qui a décidé de la diriger vers l’hôpital privé Apollo-Bramwell.

La ministre, dit-il, a le soutien indéfectible du MSM et du gouvernement. Selon lui, il n’y a aucun malaise au sein de l’Alliance de l’Avenir. « Tout se passe bien », a-t-il ajouté. Il fait également ressortir qu’il faut laisser l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) faire son travail en toute liberté.