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Shakeel Mohamed dément les propos de Clensy Apavoo au sujet du BIT

28 juin 2012, 00:00

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Shakeel Mohamed dément les propos de Clensy Apavoo au sujet du BIT

Le ministre du Travail se dit choqué des récentes déclarations faites par le président de la Mauritius Employers’ Federation Clensy Apavoo. Il reproche à ce dernier d’avoir « induit le public en erreur » concernant  la position du Bureau International du Travail (BIT)  sur le litige opposant les employeurs aux syndicalistes du secteur sucre.

Une conférence de presse pour mettre les points sur les « i ». Le ministre du Travail et des Relations industrielles, Shakeel Mohamed, affirme qu’il a jugé nécessaire de convoquer la presse, ce jeudi 28 juin, pour rectifier ce qu’a déclaré Clensy Apavoo, président de la Mauritius Employers’ Federation (MEF) lors d’un précédent point de presse, le mardi 26 juin.

Clensy Apavoo avait affirmé que le Comité de la Liberté Syndicale (CLS) du Bureau International du Travail avait demandé au ministère du Travail de ne plus s’ingérer dans les négociations collectives. Ceci, suite à une plainte de la MEF auprès de cette instance internationale qui contestait la décision de Shakeel Mohamed de référer  au National Remuneration Board ( NRB) les 21 points litigieux entre la Mauritius Sugar Planters Association (MSPA) et le Joint Negociating Panel (JNP) du secteur sucre.

Selon la MEF, qui regroupe la MSPA, le gouvernement s’ingère dans la négociation collective. Or, le ministre du Travail explique, lui, que le CLS n’a jamais accusé le gouvernement d’ingérence. « Le rapport indique clairement que le comité n’est pas en mesure de dire si la démarche que j’ai entreprise est en contradiction avec l’accord en vigueur », affirme Shakeel Mohamed.

Le ministre estime que le président de la MEF a «a sciemment décidé de donner une autre version à la position du CLS. Ce n’est même pas une mauvaise interprétation, mais une autre version, donnée de mauvaise foi ».

Le ministre va plus loin. Il s’en prend aussi à la presse qu’il accuse d’avoir publié les «mensonges » de Clensy Apavoo, sans avoir vérifié ses propos. « La presse vient faire état d’un jugement sans même consulter ce rapport. Il nous faut montrer un peu de respect envers les institutions. C’est la réputation de Maurice qui est en jeu. Moi, j’ai honte ! », s’insurge le ministre du Travail.

Sollicité pour une réaction, Clensy Apavou affirme qu’il « ne souhaite pas se prononcer avant d’avoir pris connaissance et analysé les propos du ministre Shakeel Mohamed ».