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Seychelles : une formation politique xénophobe bannie des élections présidentielles
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Seychelles : une formation politique xénophobe bannie des élections présidentielles
Le Mouvman Seselwa Rasin (MSR), une formation politique considérée comme étant xénophobe, qui a vu le jour plus tôt cette année, ne pourra pas participer aux prochaines élections présidentielles, a rapporté lundi le mensuel Isola Bella.
La nouvelle du lancement de MSR, qui signifie Mouvement des Seychellois de souches, avait suscité des remous aussi bien dans la classe politique que dans l''''opinion publique, car cette formation politique qui a un programme ouvertement xénophobe appelle à faire la distinction entre les Seychellois de souches, ceux qui ont eu la nationalité à travers la naturalisation et les étrangers qui vivent et ont des biens immobiliers dans le pays.
Le Commissaire des élections, Hendrick Gappy, a rejeté la demande du MSR d''être enregistré comme parti politique aux Seychelles.
Ce mouvement dont la sphère d''activité s''est jusqu''à maintenant limitée au média social, notamment Facebook, est aussi réputé extrémiste car il aurait lancé des menaces de mort à des transfuges politiques ayant rejoint le camp du parti au pouvoir, Parti Lepep.
Le MSR est dirigé par deux richissimes hommes d’affaires seychellois, Marc Hoareau et Christopher Gill.
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