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Sexe et politique: Petit tour du monde en cinq scandales

2 juin 2011, 00:00

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L''''abus d''autorité au profit d''une libido débordante n''est pas une spécialité française, mais  une pratique courante dans bien d’autres pays, écrit l’Express.fr ce jeudi.

Moshe Katsav, président de l''Etat d''Israël - fonction honorifique - de 2000 à 2007, a été condamné en mars dernier à sept ans de prison ferme pour deux viols commis en 1998 sur la personne d''une assistante, alors qu''il détenait le portefeuille du Tourisme, ainsi que pour assauts indécents et harcèlement sexuel aux dépens de trois employées de la résidence présidentielle. Dans la décennie écoulée, deux ex-ministres israéliens (Défense et Justice) ont été reconnus coupables de harcèlement sexuel. 

Lorsqu''il est inculpé pour viol, à la fin de 2005, Jacob Zuma (photo à dr.) peut-il envisager de devenir président d''Afrique du Sud moins de quatre ans plus tard ? Le 8 mai 2006, Zuma  est acquitté. Il a convaincu le juge que sa jeune victime, fille d''un ami, était "en demande".

Critiqué pour sa polygamie - une pratique culturelle de moins en moins tolérée en Afrique du sud - le président Zuma, marié cinq fois, rétorque: "De nombreux politiciens occidentaux ont des maîtresses et des enfants cachés. Je préfère être honnête: j''aime mes femmes et je suis fier de mes enfants." Mais, en février 2010, les Sud-Africains découvrent que son vingtième rejeton est le fruit d''une relation extraconjugale. Le papa devra présenter des excuses publiques.  Ses propos non protégés  avec une partenaire d''un soir qu''il sait séropositive ont par ailleurs choqué la nation sud-africaine: Zuma avait affirmé avoir pris dans la foulée une douche pour "minimiser" les risques de contracter le sida, un fléau qui frappe aujourd''hui 5,7 millions de Sud-Africains...  

Aux Etats-Unis, Arnold Schwarzenegger (à gh.), le légendaire Terminator de Hollywood, est élu gouverneur de Californie en 2003 (un poste qu’il conservera jusqu’en 2011),  malgré les plaintes de six femmes outrées par ses avances brutales. Il  est aujourd''hui en instance de divorce après avoir confirmé à son épouse qu''il était bien le père de l''enfant de leur femme de ménage, né en 1997, quelques jours après leur petit dernier, Christopher, et élevé sous leur toit jusqu''en 2010.   Schwartzie a gardé le secret de crainte de nuire à sa carrière politique, mais Maria diligente des détectives privés pour savoir si l''indélicat a engendré d''autres bébés, tandis que l''Etat de Californie s''apprête à lui demander des comptes sur son possible recours à des policiers pour escorter une noria de maîtresses vers sa suite dans un grand hôtel de Sacramento. 

Il y a eu également l’affaire Monica Lewinsky impliquant Bill Clinton, président des Etats-Unis (1992-2000).Outre ses rencontres avec Monica Lewinsky, Bill Clinton est connu pour être un insatiable tombeur.  Bill Clinton a, certes, cédé à la tentation d''une stagiaire, mais ses neuf rencontres en 1995 avec Monica dans une pièce de service attenante au bureau Ovale, presque un placard, ont été régies dès le départ par la culpabilité, l''embarras et le déni. 

On lui connaît aussi d’autres incartades, même à ses débuts politiques en Arkansas, dans les années 1970, lors  de sa campagne pour le poste de gouverneur. Une fois élu, il  demandait aux policiers en faction de lui rabattre des proies, et affichait tant d''aventures que la crainte d''un chantage l''avait dissuadé d''entrer dans la course à la présidence, en 1988.
Silvio Berlusconi, président du Conseil italien, est accusé de relations sexuelles tarifées avec une mineure et d''abus de pouvoir. L''enquête a dévoilé le spectacle ahurissant des bunga bunga, ces orgies tout droit sorties de la Rome décadente et destinées à assouvir le bon plaisir de l''homme le plus puissant de la Péninsule. Déjà, voilà quelques années, Veronica, son épouse - dont il est aujourd''hui séparé -, avait prévenu le public, dénonçant la "fréquentation []]]]par son mari] de jeunes filles mineures", puis les "plaisirs de l''empereur". A l''époque, on n''avait pas tout compris. 

Certes les dérives sexuelles sont l''apanage de certains puissants de ce monde dont il faut condamner le comportement. Dans les pays tels que les Etats-Unis, l''Europe ou même Israël, ce type de comportement risque fort d''être dévoilé et c''est une excellente chose, donnant la possibilité aux victimes de faire justice dans une certaine mesure. Ce n''est pas le cas malheureusement de certains pays théocratiques, de certaines dictatures comme on en trouve au Moyen-Orient où même les enfants sont confrontés à cet assaut de la part de professeurs, dirigeants ou chefs tribales. En Iran, en Arabie saoudite, au Maghreb.... la liste n''étant pas exhaustive les auteurs de ces viols et abus sexuels ne sont jamais dénoncés ni punis.

Source : L’EXPRESS.fr