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Secteur public : Les syndicalistes contestent la privatisation des services essentiels

24 juin 2011, 00:00

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Secteur public : Les syndicalistes contestent la privatisation des services essentiels

Les syndicalistes du secteur public disent non à la privatisation des services essentiels tels que l’éducation, la santé ou la gestion de l’eau. Ils ont fait une marche pacifique à Port-Louis, dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des Services Publics de Qualité, le jeudi 23 juin.<BR><BR>Non à la privatisation. C’est la revendication des syndicalistes du secteur public. Pour marquer la&nbsp Journée Internationale des Services Publics de Qualité, ils ont fait une marche pacifique du centre social Marie-Reine-de-la-Paix aux Jardins de la Compagnie le jeudi 23 juin.<BR><BR>«<EM>Quand nous parlons de privatisation des secteurs essentiels nous pensons à la Central Water Authority, à la Compagnie Nationale de Transport ou aux hôpitaux publics. Si nous avons pour but d’éradiquer la pauvreté, ces services doivent impérativement rester publics</EM> », affirme Deepak Benydin, président de la Federation of Parastatal Bodies and Other Unions (FPBOU).<BR><BR>De son côté, Radhakrishna Sadien, président de la Government Services Employees Association (GSEA), prend pour exemple le service postal qui a été privatisé. «Auparavant les timbres se vendaient à Rs 1. Désormais, avec la privatisation les timbres peuvent coûter jusqu’à Rs 25 », soutient Radhakrishna Sadien.<BR><BR>Autre point soulevé par les syndicalistes : la qualité des services publics. Ils soulignent que la formation des fonctionnaires demeure un facteur clé pour l’avancement de la population. «<EM>Il y a toujours des canards boiteux dans tous les secteurs. Mais il ne faut pas s’arrêter à cela. Ces gens doivent être encadrés par une formation adéquate</EM> », poursuit Radhakrishna Sadien.<BR><BR>Par ailleurs, les syndicalistes sont d’avis qu’il faut également combattre la corruption au sein du secteur public. Radhakrishna Sadien affirme qu’il est en faveur de l’idée qu’un député ne peut pas être candidat aux élections municipales.<BR><BR>«<EM>Souvent nous voyons que les maires remercient des ministres quand il ont été élus. On ne peut pas faire confiance à la démocratie régionale, où va-t-on dans ce pays ? C’est inadmissible. J’approuve l’idée que les députés ne peuvent pas être candidats aux municipales, il faut laisser la chance aux autres de servir le pays</EM> », indique le syndicaliste Sadien.<BR><BR>