Le secrétaire de l’association a été entendu, le vendredi 24 décembre, sur le non-respect des procédures quant à l’octroi des prêts à des membres. Il devra être inculpé lundi. Les deux membres arrêtés jeudi ont été libérés sous caution le lendemain.

Le secrétaire administratif de la Police Welfare Association (PWA), le sergent Bheemah a été convoqué dans la matinée de vendredi au Central CID, à Port-Louis, pour s’expliquer sur le nombre incalculable de manquements à la procédure quant à l’allocation de prêts à des membres et pour l’achat d’un terrain au coût de Rs 25 millions par l’association.

Il a pu rentrer chez lui pour la Noël mais il devra être appréhendé dans la journée de lundi pour complot. Dans l’intervalle, les officiers Mewan et Ramdony arrêtés pour le même délit, le jeudi 23 décembre, ont été libérés sous caution vendredi.

Accusés d’avoir bénéficié d’un prêt accordé à un planton de la PWA, ils ont été remis en liberté contre paiement d’une caution de Rs 10 000 et après avoir signé une reconnaissance de dette de Rs 40 000. Quant au planton qui leur a mené à leur perte, il a été inculpé le mercredi 22 décembre.

Une vingtaine d’officiers devront également être entendus dans les jours à venir et inculpés pour complot en vue de dilapider les fonds de la PWA. Toute l’affaire a éclaté il y a six mois quand le commissaire de police a ordonné au Central CID d’ouvrir une enquête que deux clans se lançaient lors de l’élection des membres au comité exécutif de la PWA.

Il y a une semaine, Satish Buljeeawon et de Veniagare Chedembrum-Pillay, deux membres élus au comité de gestion de la PWA ont aussi été arrêtés pour avoir contourné les procédures quant à l’achat d’un terrain au coût de Rs 25 millions de roupies en face des Casernes Centrales, à Port-Louis.

Ces deux officiers avaient été priés, dès le mois de juin, de ne plus s’occuper de de l’administration de la PWA, tout comme les officiers Bhagmath, Mandharry, Ramdhany et Rampersad. A l’époque, grand bruit été fait quant à une méthode désuète consistant à laisser cinq officiers seuls de décider  de la gestion d’un fond de Rs 700 millions.