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Sauvetage en haute mer : blessé, un marin sri-lankais évacué par hélicoptère
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Sauvetage en haute mer : blessé, un marin sri-lankais évacué par hélicoptère
Un marin sri-lankais, membre de l’équipage de l’Anchor Handling Tug Supply (AHTS) Coral Seafos, a été hélitreuillé par le Fennec dans l’après-midi du mardi 21 février. Une délicate opération menée à bien par le surintendant Sookun et son adjoint Bobeechurn, en dépit des conditions climatiques défavorables.
Fixtus Fernando, 54 ans, a frôlé l’amputation. Ce marin sri-lankais, employé à bord de l’AHTS Coral Seafos, a été secouru dans l’après-midi du mardi 21 février, par les éléments de l’Helicopter Squadron, ayant été grièvement blessé lors d’un accident. Son pied gauche s’est retrouvé pris dans un rouleau de câble. Ce qui l’a fait chuter. Le marin s’est fracturé la cheville et a été gravement blessé à la jambe.
L’alerte a été donnée vers 12h30, mardi, alors que l’AHTS Coral Seafos était situé à environ 120 milles nautiques de Plaisance. « A cette distance, il a fallu attendre pour que le bateau se rapproche un peu plus des côtes. Or, c’est à environ 18h15, lorsqu’il était localisé à 80 milles nautiques que nous nous sommes rendus sur place pour mener l’opération de sauvetage », explique une source policière.
Les conditions climatiques en haute mer n’ont pas empêché l’équipage du surintendant Sookun et de son adjoint Bobeechurn d’accomplir leur mission. Les membres de la Fennec ont ensuite pris connaissance de l’état de santé du blessé. « Il était important de savoir s’il était toujours conscient pas », ajoute notre interlocuteur. Le marin pouvant encore bouger, il a fallu déployer la brassière de hissage – technique d’hélitreuillage – pour l’évacuer du bateau.
A 19h15, Fixtus Fernando était déjà sur la terre ferme, à l’aéroport de Plaisance, où une ambulance l’a transporté à la clinique du Nord. Il a aussitôt subi une intervention chirurgicale qui lui a permis de récupérer au courant de la soirée. Le marin sri lankais se remet petit à petit de ses blessures. Selon les médecins, le blessé aurait pu être amputé si on avait tardé à le faire hospitaliser.
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