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Rs 53 millions de drogue saisie : le marin Nestor n’en serait pas à son coup d’essai
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Rs 53 millions de drogue saisie : le marin Nestor n’en serait pas à son coup d’essai
La brigade antidrogue soupçonne le marin mauricien Jean-Noël Nestor d’avoir fait transiter la drogue entre Madagascar et Maurice à plusieurs reprises. Il sera interrogé tout comme son présumé commanditaire, Alain Rose.
Combien de fois le marin Jean-Noël Nestor a-t-il facilité le transit de la drogue entre Madagascar et Maurice ? En tout cas, ce membre d’équipage du Glory 1 arrêté en rade de Port-Louis ce lundi 16 avril avec du gandia et de l’héroïne d’une valeur de Rs 53 millions peut beau dire avoir fait la mule rien qu’une fois, la brigade antidrogue le soupçonne de ne pas en être à son coup d’essai.
Dans les jours à venir, son compte en banque ainsi que ceux de ses proches seront passés au crible afin de déterminer s’il n’a pas été un maillon fort du trafic entre la Grande île et Maurice. Entre-temps, son présumé commanditaire, Alain Rose, est interrogé par les enquêteurs menés par le chef inspecteur Roland Dabeesing de l’équipe antidrogue du port pour déterminer qui sont ses complices.
Cette saisie de 3,7 kilos d’héroïne, valant Rs 50 millions, et de 7,8 kilos de gandia, évalué à Rs 3 millions, a été rendue possible grâce à un travail de longue haleine. Les hommes de l’adjoint au commissaire de police Ravin Sooroojebally avaient ce chalutier mauricien dans leur viseur depuis un certain temps, comme toutes les embarcations faisant la navette avec Madagascar. Mais chacune des descentes de police avait été vaine jusqu’ici.
Lundi, vers 8 heures, à l’annonce de l’arrivée du Glory 1 au Quay D, après des jours de retard à cause d’une panne, une perquisition dans ses cales a fini par porter ses fruits. La drogue était dissimulée dans un sac en raphia et devait être remise à au moins quatre caïds qui ont cotisé pour cette cargaison.
Les enquêteurs sont déjà en possession de plusieurs éléments autour de cette affaire. Par exemple, ils ont les relevés des transferts bancaires effectués avec la Grande île afin que la drogue arrive à bon port. Malheureusement pour eux, c’est l’antidrogue qui a plutôt fait une bonne pêche.
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