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Rs 30 millions aux ONG qui aident les femmes et les enfants en détresse d’ici décembre

12 août 2009, 00:00

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Rs 30 millions aux ONG qui aident les femmes et les enfants en détresse d’ici décembre

Le ministère des Droits de la Femme, du Développement de l’Enfant et du Bien-être de la Famille met sur pied un programme visant à soutenir les femmes et les enfants en détresse, en finançant des projets proposés par des Organisations non-gouvernementales (ONG).

Le ministre des Finances, Rama Sithanen, également présent à cette présentation, en tant que représentant de l’Etat en matière de financement des projets des ONG, rappelle que le gouvernement octroie une subvention de Rs 120 millions aux ONG, Rs 30 millions jusqu’à décembre 2009 et Rs 90 millions jusqu’à décembre 2011.

«Des fonds sont disponibles pour les ONG. Bien sûr, celles qui sont les plus performantes auront le plus de financement de la part du gouvernement. Je suis prêt à discuter avec ces ONG», affirme le Grand Argentier. Il soutient que des institutions telles que le Decentralised Cooperation Programme (DCP), la National Empowerment Foundation (NEF) et le Trust Fund sont aussi là pour aider.

«En plus de ces Rs 120 millions, de l’argent est accessible aux ONG à travers le Corporate Social Responsibility (CSR) et les revenus de la taxe imposée, depuis deux ans, sur les villas de l’Integrated Resort Scheme (IRS)», poursuit-il.

Rama Sithanen met beaucoup d’accent sur le CSR. Il confie que son ministère discute actuellement avec les compagnies pour définir les actions qui entrent ou non dans le cadre du CSR.

Les ONG sont invitées à soumettre, avant le 15 septembre 2009, des propositions pour le financement des projets visant à remettre les femmes et les enfants en détresse sur la voie du développement. Les responsables des ONG intéressées, notamment, Etoile d’Espérance, Gender Links, Mouvement d’Aide à la Maternité et SOS Femmes, se sont rendus à la réunion d’information organisée par le ministère de tutelle, le 12 août, au New Government House, à Port-Louis.

Les officiers du ministère des Droits de la Femme, du Développement de l’Enfant et du Bien-être de la Famille ont expliqué aux ONG présentes les critères d’admissibilité et les zones d’intervention pour bénéficier des allocations. Les zones d’intervention, par exemple, sont la violence liée au genre, les agressions sexuelles, la maltraitance infantile, le harcèlement…
«Nous ne voulons pas d’une population d’assistés. Il faut donner des outils à ces personnes en difficulté pour qu’elles puissent s’en sortir», déclare la ministre des Droits de la Femme du Développement de l’Enfant et du Bien-être de la Famille, Indira Seebun, lors de la présentation des objectifs de ce programme, intitulé «Special Collaborative Programme for Support to Women and Children in Distress».