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Ramgoolam refuse de révoquer le président du Centre Culturel Islamique

13 juillet 2011, 00:00

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Ramgoolam refuse de révoquer le président du Centre Culturel Islamique

Le Dr Farad Aumeer, président du Centre culturel islamique fait l’objet d’une enquête policière suite à des allégations sur l’octroi des permis aux organisateurs du pèlerinage du Hadj 2010. Malgré cela, le Premier ministre dit ne pas être en faveur d’une demande formulée par le député Reza Uteem pour limoger ce dernier.

«Révoquer le président du Centre culturel islamique n’est pas la solution. Franchement, je ne vois aucun mal au fait que ce dernier n’ait pas demandé la révision des dossiers des organisateurs du pèlerinage du Hadj auprès des autorités saoudiennes.» Tels sont les propos du Premier ministre en réponse à une interpellation du député de l’opposition Reza Uteem ce mardi 12 juillet à l’Assemblée nationale.

Le député mauve reproche au Dr Farad Aumeer, président du Centre culturel islamique (CCI) d’avoir octroyé illégalement des permis aux opérateurs pour le Hadj 2010. Il a suggéré que le Dr Farad Aumeer se retire jusqu’à la fin de l’enquête policière.

Au départ, Reza Uteem voulait s’enquérir sur les informations que dispose la police sur l’octroi illégal des permis par le CCI. Ce à quoi, le Premier ministre a confirmé qu’une déposition portant sur de telles allégations a été consignée au poste de police de Plaine Verte, le 1er juin dernier.

Toujours selon les informations que lui a fait parvenir le Commissaire de police, cette allégation parle d’une pratique datant de 2009 qui seraient contraires aux dispositions du Islamic Cultural Centre Trust Fund Act (ICCTFA). Il a ajouté qu’une enquête policière est en cours.

A une interpellation supplémentaire, Reza Uteem a demandé au Premier ministre s’il était au courant que trois opérateurs reconnus par le CCI l’année dernière ont vu leurs permis d’opération être suspendus par les autorités saoudiennes pour non-respect des règlements. Notamment, celui relatif au logement des pèlerins en Arabie Saoudite.

Navin Ramgoolam a répondu qu’il ne s’occupe pas de l’octroi de permis pour le Hadj. Avant d’ajouter qu’il est au courant du problème survenu en Arabie Saoudite et que des explications à ce sujet ont déjà été fournies.

D’autres parlementaires, dont Cehl Meeah et Abdullah Hossen, ont aussi voulu intervenir. Toutefois, leurs questions respectives ont été rejetées par le Speaker Kailash Purryag.