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Ramgoolam admet que les questions parlementaires font découvrir des magouilles

22 juin 2012, 00:00

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Ramgoolam admet que les questions parlementaires font découvrir des magouilles

<STRONG>Le chef du gouvernement estime que c’est lorsqu’il est mis à l’épreuve des questions au Parlement qu’il parvient à découvrir certaines « magouilles ». Il s’exprimait à l’occasion de l’inauguration de deux terrains de jeux et d’un « Computer Club » dans sa circonscription à Triolet.<BR><BR></STRONG>« <EM>C’est lorsqu’un Premier ministre est questionné qu’il finit par être au courant des magouilles qu’il y a autour de lui</EM>. » C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre (PM), Navin Ramgoolam, lors de l’inauguration de deux terrains de basket-ball et de volley-ball ainsi que d’un Computer Club équipé d’une antenne Wi-Fi, ce jeudi 21 juin 2012, à Triolet.<BR><BR>Le chef du gouvernement estime qu’il est important de savoir accepter les critiques. « <EM>Ce sont les critiques qui nous permettent de progresser »,</EM> a-t-il expliqué. Navin Ramgoolam a, une fois de plus, évoqué les «<EM> magouilles</EM> », déclarant que si « <EM>tout le monde faisait son travail correctement, il n’y aurait pas de magouille à Maurice ».<BR><BR></EM>Auparavant, Navin Ramgoolam s’est longuement attardé sur l’importance de pratiquer des activités physiques. De même que sur sa volonté d’encourager davantage d’athlètes à se propulser sur la scène internationale. Le PM est, par la même occasion, revenu sur les aides financières accordées par son gouvernement aux sportifs. «<EM> Le budget alloué au ministère de la Jeunesse et des Sports pour 2011 se chiffre à Rs 452 millions. »<BR><BR></EM>En ce qui concerne le cash prize accordé aux athlètes ayant brillé sur la scène internationale, Navin Ramgoolam a révélé que son gouvernement a déboursé Rs 5,8 millions. Le Premier ministre a aussi expliqué que c’est en travaillant en équipe que l’on parvient à progresser. <EM>« Si vous regardez les matchs de l’Euro 2012, vous verrez que même les meilleurs joueurs sont incapables d’inscrire un but à eux seuls. Ils ont besoin du soutien du collectif. C’est pareil pour moi : sans mes ministres, je ne pourrais rien faire. »<BR></EM>