Le Premier ministre, a, lors de la pose de la première pierre d’un centre social, qui sera construit par le Groupe Beachcomber, à Trou-aux-Biches, donné sa vision de la Responsabilité sociale des entreprises. Il a aussi évoqué le problème des squatters à Dubreuil.

Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a donné sa vision de la Responsabilité Sociale des entreprises (CSR), le mercredi 4 août. Il participait à la cérémonie de pose de première pierre d’un complexe à vocation sociale à Trou aux Biches. Il a plaidé pour des projets qui encouragent l’effort.

Le chef du gouvernement était l’invité d’honneur du groupe Beachcomber à la cérémonie marquant le lancement de la construction d’un centre social intégré à Trou aux Biches. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociale de Beachcomber, qui vient de doubler la capacité de son hôtel, le Trou aux Biches Resort & Spa.

«Il ne faut pas croire que la CSR a été mise en place pour encourager l’assistanat. Mais il doit servir à donner un nouveau départ à ceux qui ont eu moins de chances dans la vie et récompenser l’effort», soutient le Premier ministre.

Navin Ramgoolam a invité d’autres entreprises à suivre l’exemple de groupe Beachcomber qui fait preuve, selon lui, «de bonne foi et d’engagement» pour améliorer la vie des nos concitoyens.

«Cette cérémonie est non seulement symbolique mais aussi porteuse d’espoir. C’est un exemple de ce que le secteur privé et le gouvernement peuvent réaliser quand nous regardons l’avenir ensemble», affirme le chef du gouvernement.

Le complexe que se propose de construire le groupe Beachcomber, comprendra un espace commercial qui sera géré par les habitants de la région, un centre de santé, un centre communautaire et un bureau de poste. C’est un projet financé par la Fondation Espoir et Développement, et qui a été conçu en collaboration avec les forces vives de la région.

Navin Ramgoolam est, également, revenu sur l’affaire des squatters dont les maisons ont été détruites à Dubreuil. Il a annoncé qu’une enquête policière est en cours sur les cas de ceux qui ont essayé de profiter de la situation. Il les a qualifiés «d’apprentis prédateurs», qui veulent s’approprier un terrain de l’Etat. «La loi sera appliquée dans leur cas», prévient le Premier ministre.

Il s’est réjoui qu’une solution temporaire ait été trouvée pour les cas méritants avant de justifier l’action du gouvernement.

«Nous ne pouvons pas au gouvernement encourager les gens à travailler et à économiser pour se procurer un logement à travers la National Housing Development Company (NHDC) et en même temps tolérer ceux qui viennent occuper illégalement les terres de l’Etat», déclare Navin Ramgoolam.