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Rajiv Servansingh: «Il faut donner sa chance à la Commission sur la concurrence»

5 octobre 2009, 00:00

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Rajiv Servansingh: «Il faut donner sa chance à la Commission sur la concurrence»

C’est l’avis du président par intérim de cette institution. Rajiv Servansingh pense aussi que les craintes, dont celles de l’opposition, ne sont pas justifiées.

Pour rappel, l’opposition avait, par le passé, qualifié la Competition Act de «bouledogues sans dents».

La Commission sur la concurrence aura pour tâche principale de veiller à l’intérêt des consommateurs en s’assurant qu’ils bénéficient d’un meilleur rapport qualité-prix, en prévenant des pratiques abusives et des situations de monopole.

«L’un des premiers objectifs de cette Commission, c’est de veiller qu’il y ait de la concurrence entre les acteurs du marché afin de garantir les droits des consommateurs. Lorsqu’il y a plus de compétition, c’est davantage de choix pour des produits de meilleure qualité. Généralement, les prix aussi baissent», rappelle Rajiv Servansingh.

Ce dernier cite des cas où l’autorité française de la concurrence est intervenue à la Réunion et a mis à l’amende de grosses compagnies parce qu’elles avaient des ententes entre elles pour faire en sorte que les prix ne baissent pas. «C’est quelque chose qu’on peut faire à Maurice et qu’on va faire. Je ne vais pas entrer dans aucun cas particulier. De toutes les manières, ce n’est pas mon travail. Je dois par principe garder une certaine distance par rapport aux cas particuliers. Mais tout ce qui s’appelle cartel, soit que quelques opérateurs se mettent d’accord pour ne pas faire jouer la concurrence et fixer les prix entre eux, relève de pratiques condamnables», insiste Rajiv Servansingh.