«Le pire est derrière nous.» C’est ce qu’affirme le commissaire des prisons, Jean Bruneau, qui a rencontré les membres de l’organisation non gouvernementale, Kinouété, hier mercredi 16 février.

Fraîchement nommé au poste de commissaire des prisons, Jean Bruneau soutient que son objectif principal est d’assurer la réinsertion des prisonniers dans la société. En ce sens, il souhaite l’institution d’une table ronde, regroupant diverses organisations non gouvernementales, afin que tous les concernés se penchent sur la réintégration des détenus dans la société.

Jean Bruneau a rencontré, hier, mercredi 16 février, les membres de l’organisation Kinouété, à Sainte-Croix pour discuter des mesures qui peuvent être prises en compte pour assurer une réhabilitation efficace des détenus à leur sortie de prison.

Parmi les nombreux sujets évoqués, les intervenants ont longuement discuté de la création d’une «Maison de transition». Cet organisme s’inscrit dans un processus de libération graduelle, ou le détenu purge les derniers mois de sa peine dans un centre communautaire. Un projet qui, regrette Jean Bruneau, n’est cependant pas adapté aux normes de la législation mauricienne.

Néanmoins, il affirme en avoir déjà discuté avec le ministère de l’Intégration sociale. «J’en ai parlé avec le ministre Xavier-Luc Duval et je lui ait fait part de mes ambitions. Il est évident que nous voyons une détermination de la part du gouvernement», a souligné Jean Bruneau.

Nancy Veerayen, directrice de Kinouété, indique que la particularité de cette rencontre avec le commissaire des prisons est le lien entre l’Etat et les ONG. Selon Nancy Veerayen, il y a eu comme un «nouveau souffle» au sein des établissements pénitentiaires ces derniers temps.