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Réforme électorale : Le Best Loser System est une garantie, selon l’Union Musulmane

26 janvier 2012, 00:00

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Réforme électorale : Le Best Loser System est une garantie, selon l’Union Musulmane

L’Union Musulmane se dit pour le maintien du Best Loser System (BLS). Ce système assure une meilleure représentation des communautés minoritaires au Parlement, dit l’association.

L’Union Musulmane se prononce en faveur du Best Loser System (BLS). Elle est d’avis que cette formule assurera une meilleure représentation de toutes les communautés minoritaires du pays au sein du Parlement.

Lors d’une conférence de presse, ce jeudi 26 janvier, à l’hôtel St Georges, à Port-Louis, le président de cette organisation, dite indépendante, Basheer Moideen, a soutenu que le BLS n’a jamais favorisé le communalisme. « C’est juste une garantie pour éviter qu’une communauté quelconque ne soit sous représentée au Parlement. Nous ne pouvons pas prendre des risques », a-t-il déclaré.

Basheer Moideen a rappelé l’importance d’apporter une bonne réforme électorale. « Je demande au Premier ministre de voir ce qui est bien pour le pays. Il ne faut pas qu’il écoute ceux qui tentent de lui monter la tête », a-t-il dit. Tout en niant l’inquiétude de la communauté musulmane sur l’abolition du BLS, Basheer Moideen estime que cette formule pourrait disparaître à n’importe quel moment.

Le président de l’Union Musulmane a profité de son point de presse pour évoquer des sujets d’actualité telle la politisation de certaines institutions. « Lorsque vous faites du bon travail, on vous pénalise et lorsque c’est le contraire vous êtes promus », a-t-il déploré. Il a aussi abordé l’affaire dite « briani », impliquant la députée travailliste Nita Deerpalsing et des policiers qui avaient interdit à un marchand de briani d’opérer à Quatre-Bornes ou encore le slalom effectué sur plage de Mon-Choisy par le gérant du casino Ti-Vegas, Didier Chabaud. « Nous attendons toujours que le Commissaire de police se prononce sur ces affaires », a-t-il ajouté.

Basheer Moideen a également déploré que le Premier ministre n’ait pas tenu ses promesses en ce qu’il s’agit des bookmakers qui devaient être confinés au Champ-de-Mars. « Nous sommes en janvier 2012 et rien n’a été fait jusqu’ici », a-t-il regretté.