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Protection des emprunteurs: mise en garde contre des pratiques douteuses

11 juin 2012, 00:00

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Protection des emprunteurs: mise en garde contre des pratiques douteuses

La Commission pour la protection des emprunteurs prend les devants après l’ouverture d’une enquête policière sur des allégations d’escroquerie. Dans un communiqué, la Commission indique que les plaignants et les conseils légaux de ces derniers sont les seuls habilités à déposer une plainte.

La Commission pour la protection des emprunteurs met en garde les victimes de ce système. En effet, les associations de victimes du Sale by Levy ou de casseurs ne pourront plus représenter leurs membres auprès de la Commission for Protection of Borrowers. Les plaintes devront être adressées en leur nom ou avec l’aide d’un homme de loi. Cette mesure fait suite à des allégations au sujet d’une association de victimes qui profiterait des malheurs des autres.

Me Nanda Kisten le président de la Commission, contacté par lexpress.mu, confirme des plaintes reçues au sujet de ces pratiques douteuses. Et met en garde les victimes qui doivent se tourner vers la police pour dénoncer ces personnes malveillantes.

Selon nos informations, un travailleur social, qui est également président d’une association, qui est à l’étranger, se ferait payer pour représenter ses membres et les victimes du système de vente à la barre. Lui-même ancienne victime, il dit bien connaître les rouages du système.

Mais il n’agirait pas seul. Un homme de loi lui prêterait main-forte pour déposer des recours en justice moyennant des frais légaux exorbitants. Plusieurs victimes auraient d’abord alerté la commission qui a référé l’affaire à la police. Une enquête de police a été initiée pour vérifier les dires de ces victimes.

L’Association des victimes du Sale by Levy, représenté par le travailleur social Salim Muthy, déplore cette situation. « Des associations fictives ternissent notre réputation en réclament de l’argent aux victimes. Certains ont payé Rs 10 000 pour avoir un renvoi de la vente de leur propriété à la barre. Alors que ce renvoi est automatique si c’est la première fois que l’affaire est appelée. Les victimes doivent être prudentes », précise le travailleur social.