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Propos du député Khamajeet : protection policière pour un journaliste de Radio Plus

27 septembre 2011, 12:00

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Propos du député Khamajeet : protection policière pour un journaliste de Radio Plus

Elvissen Adaken, journaliste de Radio Plus, a été placé sous protection policière suite à une déposition consignée à la Cybercrime Unit. Il allègue qu’un dénommé Rishi  a proféré des menaces de mort à son égard. Cela suite à la diffusion de la bande sonore très controversée des propos du député travailliste Dhiraj Khamajeet (photo).

« J’ai très peur pour moi et ma famille. » Tel est l’état d’esprit du journaliste de Radio Plus Elvissen Adaken, depuis qu’il a reçu des menaces de mort au téléphone. Il a été placé sous protection policière depuis hier, lundi 26 septembre, après avoir consigné une déposition à la Cybercrime Unit des Casernes centrales. Le journaliste a également communiqué le numéro de son interlocuteur à la police qui a aussitôt initié une enquête pour retracer celui-ci.

C’est dimanche 25 septembre, à 9h53, qu’il reçoit un appel téléphonique d’un numéro inconnu. A l’autre bout du fil un homme qui dit s’appeler Rishi.

Elvissen Adaken réalise aussitôt que son interlocuteur lui est hostile. « Il me dit qu’il voulait absolument me voir. Mais je lui ai répondu que je ne le connaissais pas. C’est à ce moment qu’il a commencé à me lancer des insultes », explique Elvissen Adaken à lexpress.mu. « Tu devras regarder derrière toi lorsque tu marches » ou encore « une équipe a été dressée uniquement pour toi », telles sont les menaces qui ont été lancées à son encontre.

Selon le journaliste, la diffusion d’une bande sonore diffusée sur Radio Plus serait à l’origine de ces attaques. Celle-ci fait état d’une conversation entre le Private Parliamentary Secretary (PPS) Dhiraj Khamajeet et ses mandants de Flacq/Bon-Accueil (No 9). On y entend le député du Parti Travailliste leur promettre des postes au sein de ministères.

Une conversation qui a suscité une vive polémique au sein de la fonction publique. Certains syndicalistes ont même réclamé une enquête de la commission anti-corruption, à cet effet.