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Production agricole: la COI mise sur Madagascar

26 mars 2013, 11:27

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Production agricole: la COI mise sur Madagascar

 

Jean-Claude de L’Estrac réaffirme sa foi en Madagascar. Deux jours de réflexion pour chercher une solution pour booster la production agricole dans le pays.
 

Une preuve de confiance. Malgré la déficience du pays, la Commission de l’océan Indien (COI) croit en la potentialité agricole de Madagascar. Elle affirme, à travers son secrétaire général Jean-Claude de L’Estrac, que la Grande île peut être la solution à la dépendance de la région à l’importation des denrées alimentaires. Elle croit ainsi qu’en boostant sa production agricole, Madagascar peut atteindre le summum de sa potentialité.
 

«Les problèmes rencontrés par Madagascar sont solubles. Il y a la possibilité, en relativement peu de temps, de soutenir une amélioration de la production agricole, de sa qualité, des filières de commercialisation suivant des normes phytosanitaires reconnues», a indiqué le secrétaire général de la COI dans son discours, lors de l’ouverture officielle de la réunion sur «La sécurité alimentaire dans l’Indian-océane - Investir dans la production agricole», dans la matinée d’hier, lundi 25 mars. Celle-ci se tient à l’hôtel Roches Rouges à Mahajanga depuis hier et se terminera mercredi. «Pour cela, il faut investir dans les ressources humaines, les infrastructures, l’accompagnement des communautés d’agriculteurs», a-t-il souligné.
 

D’après Ziva Razafin­tsalama, spécialiste sénior en développement rural de la Banque mondiale, lors de son intervention devant un panel des partenaires de développement en fin d’après-midi, «Madagascar a le gap de rendement le plus élevé dans le monde. C’est un indicateur de potentialité qui mérite d’être soulevé». Or, il explique qu’en augmentant ne serait-ce qu’un peu le rendement, le pays peut déjà remplir ce gap. Il a appuyé sa théorie grâce à l’exemple de la filière du riz. «Chaque année, Madagascar importe 100 000 à 200 000 tonnes de riz. Si la production passe de 2,5 tonnes à 3 tonnes par hectare, on peut dépasser ce volume d’importation. Le pays deviendrait même excédentaire», a-t-il avancé.
 

La partie malgache présente à l’atelier a affirmé sa volonté de tout faire pour que ce projet régional se concrétise. Du côté de l’administration, il y avait entre autres le ministre des Affaires étrangères, Pierrot Rajaonarivelo, le ministre du Commerce, Olga Ramalason et celui de l’Agriculture Roland Ravatomanga.
 

Des opérateurs de plusieurs régions de la Grande île se sont également déplacés dans la ville des Fleurs. Il y a également le président de la fédération des Chambres de commerce, Chabani Nourdine, accompagné d’autres présidents des Chambres de commerce. Des délégations des autres îles sont venues en masse. Si le B to B a commencé hier, les travaux de groupes vont se tenir aujourd’hui.