Publicité

PRB 2012: L’abolition du système d’évaluation de la performance réclamée par la SOEF

22 avril 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

PRB 2012: L’abolition du système d’évaluation de la performance réclamée par la SOEF

Une délégation de la State and Other Employees Federation (SOEF) a rencontré le directeur par intérim du Pay Research Bureau (PRB), Mohun Aujayeb, le mercredi 20 avril, en marge de l’exercice consultatif pour le rapport 2012. (Photo: Mohun Aujayeb et Radhakrishna Sadien)

La rencontre entre la SOEF et Mohun Aujayeb était entièrement consacrée aux discussions et à la soumission du mémoire de l’organisation syndicale par apport aux conditions générales de services dans le cadre du rapport 2012 du PRB. L’un des points majeurs soulevés par le syndicat a trait au Performance Management System (PMS).

Le président de la SOEF, Radhakrishna Sadien, estime que ce système, qui a été introduit en remplacement au Confidential Report, a ignoré certaines réalités individuelles et comporte des éléments subjectifs, comme l’âge, l’environnement de travail, l’interférence politique et éducationnelle, entre autres. En somme, un système qui n’a pas marché.

Soulignons que le PRB avait récemment écrit aux fédérations syndicales de la fonction publique pour leur demander leur avis sur le Performance Management System, la question d’évaluation de la performance devant constituer l’un des volets majeurs du prochain rapport salarial et de conditions de service.

Le syndicat insiste sur la nécessité que le prochain rapport puisse refléter la réalité mauricienne. «Nous réclamons des salaires décents pour que le fossé entre le travailleur manuel et le cadre exécutif de la fonction publique ne se creuse pas davantage. La fédération propose donc un ratio de 1 : 8, entre autres facilités», a déclaré Radhakrishna Sadien.

Une autre requête : que le PRB prenne en compte le manque de fonctionnaires dans les services gouvernementaux, qui, toujours selon Radhakrishna Sadien, est passé de 85 000 à quelque 50 000 aujourd’hui.

«Il nous faut offrir un service de qualité. Donc, nous demandons qu’on investisse dans la formation et de venir avec des reformes pour satisfaire les aspirations de la population», a-t-il avancé.

Il reste maintenant aux syndicats d’aller déposer individuellement leur mémorandum. Et Radhakrishna Sadien dit qu’il accompagnera ceux que défend la SOEF.