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Pravind Jugnauth soutient que le gouvernement a peur d’affronter des élections régionales

26 novembre 2011, 00:00

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Pravind Jugnauth soutient que le gouvernement a peur d’affronter des élections régionales

Le leader du Mouvement socialiste militant (MSM) justifie le premier renvoi des élections municipales en 2010 alors qu’il était le No 4 du gouvernement. Avant de fustiger Hervé Aimé pour le deuxième renvoi.

Pravind Jugnauth estime que le gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam aurait dû avoir déjà pris les dispositions afin d’organiser les élections régionales avant la fin de l’année. Auparavant, l’ancien ministre des Finances et No 4 de ce même gouvernement a justifié le renvoi qu’il avait approuvé avec ses camarades de la majorité parlementaire en novembre 2010.

Il explique que le ministre des Administration régionales n’avait pas eu suffisamment de temps à l’époque pour préparer la nouvelle législation annoncée pour régir les Collectivités locales. Ce nouveau renvoi s’explique, selon lui, par la crainte de l’alliance gouvernementale de faire face à des consultations populaires régionales.

« Le ministre ainsi que nous-mêmes avions alors pris l’engagement auprès de la population que les élections municipales allaient avoir lieu en 2011 après la réforme des collectivités locales. Le ministre Hervé Aimé s’est endormi sur le projet de loi. J’irai plus loin en disant qu’il s’est délibérément endormi parce que le gouvernement a peur d’affronter les électeurs des administrations régionales », affirme le leader du MSM.

Pour Pravind Jugnauth, le manque de temps pour boucler les débats sur la nouvelle version du Local Government Bill ne peut en aucune façon justifier un nouveau renvoi. Il est d’avis que le gouvernement qu’il a quitté il y a trois mois seulement aurait dû avoir pris les dispositions nécessaires pour renouveler les conseils des villes et des villages du pays.

D’autre part, l’ancien ministre des Finances a vertement critiqué les discours des membres de la majorité après la présentation du Budget 2012 par son successeur Xavier Duval. Des interventions qualifiées de purement politiques.

« La plupart des discours ont servi à réveiller les souvenirs d’avant 2005. Il y en a qui sont allés aussi loin que la période des années 80 au sir Anerood Jugnauth était Premier ministre. Des discours passéistes et remplis de haine faits dans un langage inapproprié », s’insurge Pravind Jugnauth.