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Poursuivi par l’ICAC, Ajay Gunness dénonce les méthodes de celle-ci
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Poursuivi par l’ICAC, Ajay Gunness dénonce les méthodes de celle-ci
Il demande l’arrêt du procès instruit contre lui. L’ex-ministre Ajay Gunness a été entendu en Cour, vendredi 6 septembre, et a dénoncé les procédures entamées par la commission anticorruption à son encontre.
«Je ne savais pas ce que l’on me reproche mais l’ICAC me demandait tout simplement de fournir des explications sur la rénovation de mon ancien bureau», a expliqué Ajay Gunness, ancien ministre des Infrastructures publiques, en cour, vendredi 6 septembre devant les magistrats Azam Neerooa et Viay Appadoo. Selon l’ancien ministre mauve, lors de son interrogatoire les trois charges retenues contre lui ne lui ont pas été, en outre, communiquées.
En fait, Ajay Gunness est accusé d’avoir donné, en mars 2005, des instructions pour allouer un contrat à la compagnie Archinter Service Ltd pour la rénovation de son bureau. Il est ainsi poursuivi pour abus de ses fonctions d’alors, aux côtés de Dhaneshwar Soobrah, conseiller auprès du ministère des Finances. Ce dernier aurait, en tant que General Manager de la défunte DWC, alloué le contrat de rénovation du bureau du ministre Ajay Guness, à l’entreprise en question. Les deux accusés ont plaidé non coupables.
Par le biais de son homme de loi, Me Ivan Collendavelloo, Ajay Gunness a soutenu que l’ICAC avait refusé de révéler certains documents qui auraient facilité sa défense. Il déplore ainsi la façon de faire de la commission anti-corruption.
Il évoque notamment une interdiction de quitter le pays qui pesait contre sa personne qui avait, dans un premier temps, été levée. Or, lorsqu’il s’apprêtait à quitter le pays le 15 janvier 2006, après avoir effectué des achats à la Mauritius Duty Free Paradise, des officiers de l’ICAC l’ont sommé de leur remettre son passeport et ses produits et de rentrer chez lui. Ce qui lui a causé préjudice à sa personne.
Le contre-interrogatoire d’Ajay Gunness est prévu pour le 9 décembre prochain.
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